Situé sur la côte Pacifique du Costa Rica, à 150 km de San José, le parc Manuel Antonio a été classé en 2011 par la Revue Forbes parmi les 12 plus beaux parcs de monde, les autres étant le Kakadu National Park (Australie), le Yosemite National Park (Etats-Unis), le Fuji-Hakone-Izu National Park (Japon), le Grand Canyon National Park (Etats-Unis), le Guilin and Lijiang River National Park (Chine), le Banff National Park (Canada), le Parque Nacional Torres del Paine (Chili), le Swiss National Park (Suisse), le Lake District National Park (Angleterre), le Fiordland National Park (Nouvelle Zélande).
D’une superficie de 57 000 ha (dont 2 000 ha terrestres et 55 000 ha maritimes), il a été créé le 15 novembre 1972. Il était originellement habité par la communauté indigène Quepoa, dont les terres ont achetées et mises en culture par la United Fruit Company, puis rachetées en 1974 par l’État.
Manuel Antonio présente une grande variété de paysages, allant des plages de l’océan Pacifique à la forêt tropicale.
La biodiversité animale du parc est très riche : une centaine d’espèces de mammifères (paresseux, singes hurleurs, iguanes, coatis, petits cervidés, singes capucins à face blanche, singes écureuil, le singe saïmiri, espèce endémique du parc, en danger d’extinction en raison de la destruction de son habitat), près de 200 espèces d’oiseaux (toucancillo, pélican, guaco, épervier-pécheur, le martin-pécheur vert, chirín coca), des reptiles (iguanes, garrobos, serpents, …) et de nombreux insectes.
La faune marine est elle aussi très riche : murène, raie manta, poisson ange, oursins, étoiles de mer, coraux, crustacés, …
Côté forêts, le parc possède une forêt primaire (arbre à pluie, ceiba, …), une forêt secondaire, et une mangrove (18 hectares où on trouve des palétuviers rouges, blancs et noirs).
Le parc est composé de quatre plages (Manuel Antonio, Playa Espadilla Sur, Puerto Escondido et Playitas Gemelas) plantées d’amandiers et de cocotiers.
Punta Catedral était auparavant une île, située à quelques dizaines de mètres de la côte et est devenue, au gré du sable charrié par les courants marins, une presqu’île offrant deux plages sur chacun de ses côtés.