La ville de Saint-Pierre fut la première fondation de Belain d’Esnambuc en 1635. Appelée « Petit Paris des Antilles », Saint-Pierre était, au début du 20è siècle, la capitale économique et culturelle de l’île, jusqu’à sa destruction par l’éruption de la Montagne Pelée, le 8 mai 1902, jeudi de l’Ascension.
Les colons enrichis dans le commerce du sucre et le trafic d’esclaves, avaient fait patiemment de Saint Pierre une copie version créole des villes les plus dynamiques de métropole, avec de belles maisons de villes en pierre d’architecture classique, un confort moderne omniprésent (tramway, éclairage public, caniveaux …), un théâtre, copie conforme de celui de Bordeaux, une bourse du commerce, des lycées, une cathédrale majestueuse.
Saint-Pierre fut vitrifiée le 8 mai 1902 par des nuées ardentes dévalant du cratère de la Montagne Pelée, faisant 30 000 morts, soit la quasi-totalité de la population. Des quartiers entiers furent rasés. On peut encore voir l’ancien théâtre, l’église du mouillage, le cimetière et les ruines de l’église du Fort, le pont sur la rivière Roxelane ou encore la Maison de Santé ou le cachot de Cyparis.
Le Musée Volcanologique fut le premier musée crée en Martinique en 1933 par l’Américain Frank Perret. Il rassemble divers témoignages et objets autour de l’éruption du 8 mai 1902.
Le Centre de Découverte des Sciences de la Terre, structure originale de part sa conception parasismique et sa situation face à la Montagne Pelée, propose des expositions et animations à caractère scientifique.
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