Equateur 1/9 Généralités

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Géographie
L’Equateur est, avec sa superficie de 270 670 km2, le plus petit pays d’Amérique du Sud après la Guyana (214 970 km2), l’Uruguay (176 220 km2) et le Surinam (163 270 km2). Comptant 15 millions d’habitants, le pays se divise en trois grandes régions géographiques : la Costa (plaine côtière qui longe la cordillère des Andes et s’étend en bordure de l’océan Pacifique sur toute la longueur de pays, avec une largeur variant entre 30 km et 200 km), la Sierra (qui comporte deux chaînes de montagnes parallèles, la cordillière Occidentale et la cordillère Royale, traversant le pays du nord au sud, regroupant 60% de la population équatorienne et jalonnée de plus de 30 volcans dont le plus haut, le Chimborazo, culmine à 6 300m) et l’Oriente (faisant partie du bassin Amazonien, cette région occupe plus de la moitié de la surface du pays mais compte moins de 10% de sa population). L’Equateur comprend également l’archipel des Galapagos. Intégré en 1832 au territoire de l’Equateur et rendu célèbre par les recherches du biologiste britannique Charles Darwin, les Galápagos étirent leurs 15 îles et 40 îlots d’origine volcanique, dans l’océan Pacifique, à 1 000 km des côtes occidentales de l’Equateur. Les Galapagos abritent de nombreuses espèces animales et végétales, dont plusieurs sont uniques au monde.
En plus de sa diversité géographique, l’Équateur est une mosaïque de cultures avec les indiens de la Sierra aux coutumes andines, les indiens de l’Amazonie menacés par l’industrie pétrolière et le déboisement, les afro-descendants de la côte Pacifique plus proches des mœurs caribéennes, et les citadins des grandes villes ayant adopté le mode de vie occidental.

Histoire
De 1460 à 1493, les Incas du Pérou attaquèrent et incorporèrent le royaume de Quito, habités par les Canaris, étendant ainsi leur domination de la Colombie au Chili. Un réseau de routes pavées ainsi que la langue Quechua unifièrent l’empire Inca. Francisco Pizarro débarque au Pérou en 1531 à la tête d’une petite armée de 200 à 300 hommes, capture et fait exécuter l’empereur Atahualpa, mettant fin ainsi, en 1533, à l’empire Inca. En 1534, les Espagnols créèrent le royaume de Quito, qui devient en 1563 l’Audience royale de Quito, qui sera rattaché alternativement au vice-royaume du Pérou (Lima) et au vice-royaume de la Nouvelle-Grenade (Bogota). La Révolution française (1789) et la guerre de l’Indépendance américaine (1775-1783) encouragèrent les Équatoriens à se révolter contre l’autorité espagnole. Le général Antonio José de Sucre, lieutenant en chef de Simón Bolívar, remporta la victoire finale en 1822, lors de la bataille du Pichincha. La région fit alors partie intégrante de la fédération de Grande Colombie incluant le Venezuela, le Panama et la Nouvelle-Grenade et dirigée par Simón Bolívar. Dès la dissolution de la Grande-Colombie (Venezuela, Colombie, Équateur et Panamá) à la mort de Bolívar en 1830, le général Juan José Flores proclama l’indépendance de l’Équateur. De 1830 à 1948, l’Équateur connut plus de 62 gouvernements successifs, de type présidentiel, militaire ou dictatorial. Le pouvoir alterna entre les partis conservateurs et les partis libéraux représentant la bourgeoisie créole. L’histoire politique du XIXe siècle fut marquée par deux personnalités importantes: Gabriel García Moreno, président de 1860 à 1875, et le général Eloy Alfaro, assassiné en 1912. Un conflit territorial opposa l’Équateur et le Pérou, à l’issue duquel l’Équateur dut céder au Pérou en 1942 200 000 km² de territoire.
Les principaux présidents qui se succédèrent alors furent : Velasco Ibarra, libéral (1952-1956, puis 1960-1961, 1968-1972) ; le général Guillermo Rodríguez Lara (1972) ; Jaime Roldós Aguilera (élu en1979, nouvelle constitution démocratique, conflit avec le Pérou) ; León Febres Cordero Rivadeneira (1984, rébellions militaires répétées, création en 1986 par les autochtones de la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur ou CONAIE à l’origine du grand Levantamiento de 1990, la plus grande révolte indigène de l’histoire de l’Équateur, portant sur l’exigence d’une reconnaissance des langues et des cultures autochtones) ; Sixto Duran Bellen (1992-1994, soulèvement général des Amérindiens à travers le pays en juin 1994) ; Abdala Bucarám Ortiz (1996-1997, destitué par le Parlement et remplacé par Fabian Alarcon) ; Rodrigo Borja (1998, social-démocrate, mouvement des autochtones en juin 1999, pour la reconnaissance de leurs droits sur la terre, signature le 15 mai 1998 de la Convention relative aux peuples indigènes) : Jamil Mahuad (l’abandon de la monnaie nationale, le sucre, pour le dollar, au début de l’année 2000, provoque un soulèvement indigène qui renverse le président) ; Gustavo Noboa (s’empare du pouvoir le 21 janvier 2000, confirme la dollarisation qui entraîne une paupérisation accrue pour les deux tiers de la population, une inflation de 100 % et l’émigration de trois millions de citoyens vers les Etats-Unis et l’Europe). Le 15 janvier 2007, Rafaël Correa devient le 56è président de l’Équateur. Il opte pour le socialisme, rejoignant le clan des pays sud-américains hostiles à Washington, avec le Vénézuela, la Bolivie, le Nicaragua et Cuba.
Economie
L’Equateur est le premier exportateur mondial de bananes et de crevettes, mais aussi un gros producteur et exportateur de cacao, café, fleurs (roses) et de thon. La production de maïs, blé, orge, pommes de terre, haricots, … et l’élevage sont surtout destinés à la consommation intérieure. Les ressources minières comprennent l’or, l’argent, le cuivre, et surtout le pétrole qui représente 40 % du PIB et 60 % des exportations de l’Equateur. Les services constituent 57 % du PIB.

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