● Cécile Fakhoury
Fille de galeristes parisiens et belle-fille de l’architecte ivoiro-libanais Pierre Fakhoury, Cécile Fakhoury a choisi a choisi de s’installer à Abidjan et d’y ouvrir sa propre galerie. Inaugurée en septembre 2012, l’espace Cécile Fakhoury est situé à Cocody, non loin du Carrefour de la Vie, à l’intersection du Boulevard Mitterand et du Boulevard Latrille. Cet espace de 600 m2, entièrement consacré à la création contemporaine, veut être un lieu de découvertes, d’échanges et de rencontres et créer un pont entre l’Afrique et le reste du monde, en promouvant les artistes reconnus localement pour leur donner une dimension internationale. A travers cette galerie d’art contemporain africain, qui souhaite être aussi une galerie d’art contemporain en Afrique, la démarche de Cécile Fakhoury traduit un désir de partage et d’universalité qui abolit les frontières entre des artistes aux identités et histoires particulières mais créant tous un dialogue résolument moderne, passionné et engagé. Observateurs du monde dans lequel ils vivent, ces hommes et ces femmes portent un regard lucide et acéré sur la société qui les entoure et dont ils redéfinissent le lien au monde. Habitant des cultures à la fois traditionnelles et cosmopolites, leurs visions s’entremêlent, se rencontrent, se parlent et se questionnent.
● Seydou Kassou
Du 24 juin au 23 septembre 2017, c’est le peinte sénégalais Seydou Kassou Diedhiou qui est à l’honneur à la Galerie Cécile Fakhoury. Né en 1971 à Ziguinchor au sud du Sénégal, formé à l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Dakar entre 1998 et 2001, lauréat de plusieurs concours et distinctions, cet artiste plasticien de talent vit et travaille à Dakar. Donnant vie à des personnages, des symboles et des signes, Kassou Seydou, surnommé « Kings of the new cities », conceptualise les lignes en reproduisant inlassablement des formes circulaires. Engagé dans la cause humaine et africaine, l’artiste voit dans les peuples de tous les continents, une seule race, celle de la grande famille humaine. A travers des personnages, des animaux, des signes ésotériques, des évocations d’esprits et de fétiches, Kassou Seydou veut rendre un hommage à tous ces ouvriers et bâtisseurs des grandes villes africaines, qui sont souvent sous-estimés. La dimension spirituelle qui transpire à travers ses toiles, l’artiste la tient de son enfance et de ses séjours en Casamance, un endroit qui l’inspire beaucoup car, là plus qu’ailleurs, les différences religieuses s’efforcent de ne plus être source de conflits mais plutôt d’harmonie, de paix et de progrès.