An aerial view of Upper Manhattan, New York
YAMOUSSOUKRO, BRASILIA DE LA CÔTE D’IVOIRE Jadis petit village situé dans une plaine arborée, traversée par la Marahoué et le N’Zi, deux affluents du Bandama, Yamoussoukro est aujourd’hui devenu dans le monde entier synonyme de la Côte d’Ivoire Un symbole universel Créée ex nihilo au centre du pays à partir des années soixante, Yamoussoukro a été un événement majeur dans l’histoire de l’urbanisme de la Côte d’Ivoire. Félix Houphouët-Boigny et ses architectes (Pierre Fakhoury et Patrick d’Hauthuile pour la Basilique, Olivier Clément Cacoub pour la Fondation FHB, …) ont voulu que tout, depuis le plan général des quartiers administratifs et résidentiels jusqu’à la symétrie des bâtiments eux-mêmes, reflète la conception harmonieuse de la ville et l’aspect novateur de ses édifices. L’expérience de Yamoussoukro est remarquable par la grandeur du projet, mais aussi par la stratégie de développement ambitieuse que Félix Houphouët-Boigny a voulu affirmer aux yeux du monde. Quel symbole plus fort que la construction de Yamoussoukro pour exprimer les ambitions du père de la nation ivoirienne pour son pays ? Avec son design urbain fait de grandes avenues et ses créations architecturales spectaculaires (basilique ND de la Paix, Fondation pour la Paix, Hôtels Président et des Parlementaires, grandes écoles, …), […]
LE MESSAGE D’ANNE FRANCK Durant ces congés d’été, nous avons visité les Pays-Bas et en particulier la maison d’Anne Franck à Amsterdam. Son histoire bouleversante nous interroge sur les exigences de notre foi chrétienne. Anne Franck, martyr du mal Anne Franck naît le 12 juin 1929 à Franckfort-sur-le-Main, en Allemagne. Lorsqu’Hitler arrive au pouvoir en 1933 et introduit les mesures anti-juives, la famille part s’établir à Amsterdam (Pays-Bas) où Otto Franck, le père, monte une entreprise. Le 15 mai 1940, l’Allemagne envahit les Pays-Bas et les lois anti-juives y sont appliquées dans toute leur cruauté. Réalisant qu’il est trop tard pour fuir le pays, Otto, son épouse Edith et leurs deux filles Margot et Anne décident d’entrer en clandestinité. Ils viennent se cacher dans des pièces situées à l’arrière du bâtiment situé au 263 Prinsengracht, là où Otto a son entreprise. Quatre autres personnes viendront les rejoindre dans cette cachette. Durant les deux années que durera cette vie cachée, Anne Franck tiendra un journal où elle raconte la vie quotidienne des clandestins (« Dans la journée, nous sommes constamment obligés de marcher sur la pointe des pieds et de parler tout bas, parce qu’il ne faut pas qu’on nous entende […]
Rencontre avec Florelle Benjamin Florelle BENJAMIN, retraitée des Affaires Maritimes et vivant à Capesterre-Belle-Eau, est l’auteur du récit « Ainsi.. soit sans fils » (Editions Nestor, 2012) où elle donne le témoignage de l’ensemble des violences qui ont surgi dans sa vie de famille : violence physique (femme battue, enfants martyrisés, …) et violence morale (insultes, remontrances, manipulation mentale, jalousie, …) plus sournoise mais tout autant destructrice de l’équilibre psychique. Florence Benjamin nous aide à mieux comprendre la maltraitance familiale afin de mieux nous en débarrasser. « Tiphène, jeune menuisier ébéniste, se mourait d’amour pour moi, et c’était réciproque. Nous nous aimions d’un amour profond mais c’était sans compter sur les préjugés raciaux, les médisances des uns, les mauvaises langues des autres. Le jour qu’il expédia une demande en mariage sur papier timbré, Sosthène ma mère déchira la missive en miettes et ne me souffla mot ». Afin de mettre fin à cette idylle, ses parents décide de l’envoyer chez un de ses oncles, en France. Son long calvaire commence alors. La famille l’accueille avec froideur et hostilité, lui donnant un coin du meuble de salon pour couchette et retenant, pour couvrir le coût de ses repas, une partie du salaire du travail de petite dactylo, […]
Le carnaval est sans conteste l’événement le plus populaire de la Guadeloupe. Débutant le lendemain de l’épiphanie et se terminant le mardi gras à minuit, il est marqué durant ces nombreuses semaines par des fêtes et des festivités où acteurs, spectateurs et organisateurs de toutes les franges de la société guadeloupéenne se retrouvent. Articles similaires : Carnaval 2014 Charettes à boeufs à Saint-François Le stigmate de la couleur : conférence de Patricia Braflan Trobo Rebâtir l’altérité culturelle de la Guadeloupe : entretien avec Paulette Jno-Baptiste Kwanza, fête de l’ethnocentricité Eglises de Guadeloupe, Pierres Vivantes JEAN-LOUP PAGESY ET AURORE UGOLIN A LA CATHEDRALE DE BASSE-TERRE La Souffrière, point culminant des petites antilles Le Lycée Gerville Réache, lieu d’excellence Histoire de la décentralisation en Guadeloupe
Marcelle Dénécy est professeure de lettres et auteure de l’ouvrage « Au sein du cancer, un esprit sain » qui nous relate l’un des plus rudes combats que l’on puisse mener dans la vie, la lutte contre le cancer. S’exprimant avec force, douceur, patience et foi, elle nous enseigne que le cancer n’est pas un chemin de mort, mais avant tout une école du combat, de l’espérance et de la vie, le lieu où Dieu se révèle à nous à travers la « douce voix » mais aussi à travers toutes ces personnes qui, dans l’épreuve, nous manifestent leur amitié, leur dévouement et leur grandeur d’âme. Marcelle Dénécy nous aide tout d’abord à mieux comprendre la stratégie de la maladie. Quand le malade fait, au début, le choix de taire son mal et de tenir ses proches à l’écart, la peur « ne demande pas mieux » et commence à s’installer. Pour être plus forte et mieux grandir, elle se nourrit du silence du malade, un silence de plus en plus écrasant et étouffant. La vie de la personne « est alors présidée par la maladie et gouvernée par ses deux principaux ministres que sont le silence et la solitude ». La souffrance a désormais le champ libre, […]
Samedi 11 mai 2013, dans le grand auditorium de l’Artchipel à Basse-Terre, le sopraniste Fabrice DI FALCO a offert un magnifique concert de chant, accompagné par la pianiste Lydia Jardon et un quatuor à corde composé de Amanda Favier (violon), Anne Ménier (violon), Cécile Grenier (alto) et Ingrid Schoenlaub (violoncelle). Ce concert se tenait dans le cadre du Festival « Musiciennes en Guadeloupe » organisé pour la deuxième année consécutive par Lydia Jardon, pianiste virtuose de renommée mondiale. Artiste internationalement reconnu pour sa voix de sopraniste/contre-tenor, Fabrice DI FALCO, surnommé le « Farinelli créole », fait partie du cercle très restreint des sopranistes. Ils sont en effet seulement une quinzaine à travers le monde à posséder une voix de castrat, une faculté que l’on développait, jadis, en castrant les artistes pour qu’ils puissent interpréter des rôles de femme à l’opéra. C’est Barbara Hendrix qui, venue pour un concert en Martinique en 1992, a révélé à Fabrice DI FALCO que sa voix était rarissime, beaucoup de contre-ténors utilisant la voix d’alto, mais très peu d’hommes utilisant la voix de soprano. Sur ses conseils, Fabrice DI FALCO quitte la Martinique en 1994 pour le Conservatoire de Paris où, après cinq années de formation (au lieu de […]
. LA DOMINIQUE La Dominique (754 km2) a été découverte par Christophe Colomb le 3 novembre 1493, lors de son second voyage. Ce jour étant un dimanche, il décida de nommer cette île « Dies Dominica », le jour du Seigneur. La Dominique est montagneuse (son point culminant, le Morne Diablotin, s’élève à 1 447 m) et est parcourue par 365 rivières (une pour chaque jour de l’année, selon la légende populaire) et 30 chutes d’eau. C’est d’ailleurs grâce au relief escarpé de l’île que les Indiens Caraïbes ont échappé à l’extermination.En 1903, la Couronne Britanique a reconnu leur existence légale et leur a concédé un territoire de 1 480 ha, l’Indian Carib Reserve, situé autour de la petite ville de Salybia, au nord-est de l’île. 3 000 indiens y vivent encore. La Dominique compte 70 000 habitants dont le tiers vit à Roseau. L’île dépend du tourisme, de la banane (30 % des emplois) et des services (40 % de emplois). Bien que l’anglais soit la langue officielle, 80 % de la population s’exprime en créole français. L’île a été espagnole jusqu’en 1625 (fin de la Guerre de Trente Ans) puis française jusqu’au traité de Paris (1763), date à laquelle elle […]
Située sur la côte atlantique, Cartagena fut pendant quatre siècles : – un important bastion de l’empire espagnol d’Amérique du Sud (la ville est entourée par 12 km de remparts). Avec Vera Cruz (Mexique), San Juan (Porto Rico) et La Havane (Cuba), Cartagena était une ville fortifiée qui permettait de repousser les attaques des Français et des Anglais, furieux d’avoir été écartés des richesses de l’Amérique du Sud. – le plus important centre de toute l’Amérique pour l’importation des esclaves africains. – un important centre de transit de l’or issu des pillages des empires aztèque et inca, destiné à l’Espagne. Articles similaires : Quibdo Santa Marta Bogota San Basileo de Palenque
Quibdo est le chef-lieu du Choco, la région la plus « africaine » de la Colombie. Sa population, de près d’un million d’habitants, est constituée à 95 % d’afro-colombiens. C’est une des plus importantes régions minières de la Colombie : or, platine, argent, cuivre, pétrole. C’est une région couverte presqu’entièrement par la forêt dense. L’agriculture est basée sur des produits tropicaux : banane, riz, noix de coco, cacao et maïs. Depuis 1980, date où le suffrage universel a été instauré, le gouverneur du Choco et les 30 maires de la province sont tous des afro-colombiens. Zulia Mena, nouvelle alcaldesa (maire) de Quibdo, nous a invités à la cérémonie de son intronisation. A Quibdo, on rencontre de nombreuses associations afrocolombiennes qui mènent un gros travail de sensibilisation pour aider la population du Choco a assumer de façon positive son identité africaine (qui a longtemps été dévalorisée par le pouvoir central) afin de prendre toute la place qui lui revient dans la vie, économique, sociale et culturelle du pays. Articles similaires : Cartagena Santa Marta Bogota San Basileo de Palenque
Santa Marta se trouve à 3 heures de bus de Cartagena, en direction du Venezuela. C’est à Santa Marta que Simon Bolivar, qui a conduit le mouvement d’indépendance de l’Amérique du Sud vis-à-vis de l’Espagne, est mort le 17 décembre 1830. Articles similaires : Cartagena Quibdo Bogota San Basileo de Palenque
Bogota est une immense ville (8 millions d’habitants), située à 2 600 m d’altitude : c’est avec La Paz (capitale de la Bolivie, située à 4 000 m) et Quito (capitale de l’Equateur, située à 2 800 m), la 3è capitale la plus haute du monde. Bogota est une ville ultramoderne, avec une histoire riche (églises du 16è siècle, une quarantaine de musées, …). Articles similaires : Cartagena Quibdo Santa Marta San Basileo de Palenque
Avec 1,5 million d’habitants, Belem est, après Manauss, la plus grande ville de l’Amazonie brésilienne. Belem est située sur la rivière Guamá, à environ 100 km de l’embouchure de l’Amazone. Cette position à l’entrée de l’immense plaine amazonienne a assuré à Belem une fonction militaire, dont témoigne le Fort du Château, construit pour protéger la région contre les pirates français ou anglais. Belém est l’une des villes les plus séduisantes d’Amérique du Sud, avec ses nombreux jardins publics et ses grands boulevards bordés de manguiers géants. Ce qui caractérise Belém, c’est cette nature exubérante intégrée au coeur de la ville. Les places arborées, les jardins et les parcs zoologiques constituent de véritables petites enclaves de la forêt amazonienne, au sein de la ville. La basilique Nostra Senhora de Nazaré (Notre Dame de Nazareth) est située à l’est de la ville, sur l’avenue Nazaré. Elle fut construite en 1909 sur le modèle de la basilique St Pierre de Rome. Non loin, se trouve le Parc Emilio Goeldi où on peut observer plus de 2000 espèces de plantes natives de l’Amazonie et quelques 600 animaux de la faune régionale (singes, félins, tapir, jaguars, panthère noire, cabiai, agouti, moutons paresseux, reptiles, tortues et […]
Avec 1,5 million d’habitants, Belem est, après Manauss, la plus grande ville de l’Amazonie brésilienne. Belem est située sur la rivière Guamá, à environ 100 km de l’embouchure de l’Amazone. Cette position à l’entrée de l’immense plaine amazonienne a assuré à Belem une fonction militaire, dont témoigne le Fort du Château, construit pour protéger la région contre les pirates français ou anglais. Belém est l’une des villes les plus séduisantes d’Amérique du Sud, avec ses nombreux jardins publics et ses grands boulevards bordés de manguiers géants. Ce qui caractérise Belém, c’est cette nature exubérante intégrée au coeur de la ville. Les places arborées, les jardins et les parcs zoologiques constituent de véritables petites enclaves de la forêt amazonienne, au sein de la ville. La basilique Nostra Senhora de Nazaré (Notre Dame de Nazareth) est située à l’est de la ville, sur l’avenue Nazaré. Elle fut construite en 1909 sur le modèle de la basilique St Pierre de Rome. Non loin, se trouve le Parc Emilio Goeldi où on peut observer plus de 2000 espèces de plantes natives de l’Amazonie et quelques 600 animaux de la faune régionale (singes, félins, tapir, jaguars, panthère noire, cabiai, agouti, moutons paresseux, reptiles, tortues et […]
Salvador de Bahia a été la première capitale du Brésil de 1549 à 1763. Son nom exact est São Salvador da Bahia de Todos os Santos, « Saint Sauveur de la Baie de tous les Saints ». Salvador de Bahia est un point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes du Brésil. La colonie a été fondée en 1549 par Tomé de Sousa et est vite devenue un centre de la culture de la canne à sucre, d’où l’importation massive d’esclaves africains. Dès 1558, Salvador de Bahia était devenu le premier marché d’esclaves du Nouveau Monde. La ville est divisée entre sa partie haute, avec notamment le Pelourinho, et la partie basse (la cidade baixa) où se trouvent la cathédrale (la première au Brésil) et les immeubles administratifs. L »Elevador Lacerda (ascenseur Lacerda), construit en 1873, relie la ville haute (le Pelourinho) et la ville basse en surplombant la baie de tous les Saints. Dans les années 1990, le quartier historique du Pelourinho (« petit pilori » car c’est là que les esclaves étaient punis) a été nettoyé et restauré. Il est inscrit par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’Humanité. C’est un quartier très populaire. Le musicien Gilberto Gil y est né, et c’est […]
La majorité de la population de Salvador de Bahia comporte une ascendance africaine, ce qui lui vaut le surnom de Rome noire, avec une une culture africaine marquée (nourriture, rites vaudou, danses). Le carnaval de Salvador est le plus grand carnaval populaire de rue du monde. Il a parfois attiré plus de deux millions de participants. Contrairement au carnaval de Rio, le carnaval de Salvador est un carnaval de rue. Le carnaval est la fête des fêtes. Pendant quatre jours et quatre nuits, la ville entière est dans la rue. Beaucoup de Brésiliens préfèrent venir au carnaval de Salvador, laissant celui de Rio aux étrangers. Comptant presque 3 millions d’habitants, Salvador de Bahia avance à marches forcées vers le modernisme. Les gens des campagnes y affluent par milliers et les gratte-ciels se multiplient au risque de menacer les quartiers anciens, dont le joyau est l’ensemble de ces superbes églises de l’époque coloniale. Dans de nombreux points de la ville, on peut assister à des spectacles de capoeira, un art martial afro-brésilien qui puise ses racines dans les combats et les danses africaines. La capoeira est jouée, luttée et mimée à différents niveaux du sol et à différentes vitesses, accompagnée le […]
Rio de Janeiro est la deuxième plus grande ville du Brésil derrière São Paulo. Avec ses 15 millions d’habitants, Rio de Janeiro est l’une des métropoles les plus importantes du continent américain. Elle est mondialement connue pour son carnaval, ses plages (Copacabana) ainsi que sa statue du Christ Rédempteur au sommet du Corcovado. Elle fut capitale du Royaume du Portugal, à la suite de la fuite de la cour portugaise lors de l’invasion des troupes napoléoniennes (1808-1821), puis de l’Empire du Brésil (1822-1889), de la República Velha (1889-1930), de l’Estado Novo (1937—1945) et du début de la Deuxième République jusqu’en 1960. En 2013, la ville a accueilli les Journées mondiales de la jeunesse. En 2014, elle accueillera la Coupe du monde de football et en 2016, les Jeux olympiques d’été. Bien que la plupart des habitants de Rio soient de descendance portugaise ou africaine, plusieurs vagues d’immigration (italiennes, libanaises, allemandes, espagnoles, juives, japonaises, …). Trônant à 395 mètres d’altitude, le Pain de Sucre est un pic rocheux qui a toujours été le symbole de Rio. À l’ouest, on peut découvrir de splendides panoramas, avec les plages de Leme, Copacabana, Ipanema et Leblon, bordées par les montagnes. On aperçoit aussi les […]
Cachoeira est une petite ville située à 120 km de Salvador de Bahia. Elle est séparée de sa ville soeur Sao Felix, par le rio Paragaçu. Ses ruelles et maisons du 17eme siècle témoignent du riche passé colonial de la région qui prospéra grâce à l’exploitation de la canne à sucre et du tabac. La ville a été classée monument national en 1971. Cachoeira est également réputée pour ses fêtes religieuses. La ville abrite la communauté Hermandade da Boa Morte (fraternité de la bonne mort) qui est une communauté où seule les femmes prêtresses de candomblé peuvent entrer. Chaque année, les festivités du 15 août font vivre la ville intensément. Les prêtresses, en tenue d’apparat, promènent la statue « Nossa Senhora do Boa Morte » (notre-dame de la bonne mort) dans une procession qui traverse toute la ville, avec la fanfare, les fidèles endimanchés et les nombreux spectateurs. Sao Felix, située de l’autre coté du rio Paragaçu, en face de Cachoeira, est le siège de la fabrique de cigares Dannemann. 4 000 cigares par jour sortent de la manufacture où ils sont entièrement faits à la main, ce qui explique sans doute qu’ils sont considérés comme les meilleurs cigares du Brésil, et […]
La Jamaïque, avec sa superficie de 11 425 km 2, fait partie des Grandes Antilles (avec Cuba, Haïti, la République Dominicaine et Porto Rico). C’est une île en grande partie montagneuse dont la principale chaîne, les Blues Mountains, s’élève à 2 256 m. Le nom du pays provient de Xamayca, qui signifie « la terre du bois et de l’eau », dans la langue des Arawaks. Les Espagnols, arrivés en 1494 avec Christophe Colomb, ayant exterminé la quasi-totalité des Arawaks, on ne comptait plus d’autochtones à la fin du 19è siècle. Les Anglais s’emparèrent de l’île en 1655 et en firent durant deux cents ans, le plus grand exportateur de sucre au monde après l’île de Saint-Domingue. Ceci se fit au prix d’une importation massive d’esclaves africains : entre 1700 et 1810, plus de 600 000 africains furent transportés sur l’île. La plupart moururent de maladie, d’épuisement, ou de mauvais traitements. Malgré l’abolition de l’esclavage en 1833, l’économie resta dominée par une minorité de planteurs blancs imposant à la population noire une terrible discrimination. Les révoltes et émeutes, le mouvement syndical (dont notamment le Jamaica Workers Trades Union d’Alexander Bustamante et Allen Coombs), l’action de Marcus Garvey (qui fonda en […]
Kingston, fondée en 1693 par l’Angleterre à la suite de la destruction de Port Royal par un tremblement de terre, est devenue la capitale de la Jamaïque en 1872. Kingston, qui compte aujourd’hui un million d’habitants, comprend deux parties bien distinctes : le Downtown, centre-ville historique situé près du front de mer, et New Kingston, plus au nord et où se trouvent l’essentiel des infrastructures économiques, bancaires, commerciales, administratives et politiques. Kingston compte également des quartiers défavorisés dont le plus connu est Trenchtown, où ont grandi Bob Marley, Peter Tosh, Burning Spear, … A Kingston, on peut voir de très beaux parcs (Emancipation Park, National Heroes Park qui abrite les mausolées d’une vingtaine de personnages historiques jamaïcains, Nelson Mandela Park, St. William Grant Park, et le Hope Botanical Garden, le plus grand parc de la ville qui offre un immense espace de verdure au coeur de la ville, et son zoo, le Hope Zoo) ; des manoirs datant de l’éqoque britannique (Devon House et King’s House, la résidence du gouverneur général), des musées (le Bob Marley Museum situé dans l’ancienne résidence du célèbre chanteur, la National Gallery et sa collection d’oeuvres d’artistes jamaïcains allant des années 1920 à nos jours, […]
Robert Nesta Marley est né 6 février 1945 de Cedella, une jeune jamaïcaine noire, et de Norval Marley, capitaine de l’armée britannique. En 1955, la mère de Bob part à s’installer à Trench Town, un bidonville de Kingston, où Bob Marley passe son adolescence dans ce décor de pauvreté et de souffrance. Là, il rencontre Bunny Livingston et Peter Toch, les trois amis chantant les tubes de Rythm’n’Blues entendus sur les radios de Miami. En 1966, il se marie avec Rita Anderson. En 1971, la chanson Trenchtown Rock devient un tube dans toute l’île. À Kingston, Bob Marley rencontre Mortimer Planno, un rasta jamaïcain d’origine cubaine qui a voyagé en Éthiopie et rencontré Haïlé Sélassié Ier, et qui lui transmet une partie de sa culture rasta. En 1972, Bob, Peter et Bunny, qui jusqu’ici n’avaient connu que des producteurs jamaïcains, vont faire la connaissance de Chris Blackwell, un producteur anglais qui a passé son enfance en Jamaïque, et qui va leur ouvrir les portes du Royaume-Uni et des Etats-Unis. C’est l’époque où il achète une belle villa à New Hope Road, dans un quartier cossu de Kingstown. Durant une tournée en France en 1977, Bob se blesse à l’orteil. Ses […]
Marcus Mosiah Garvey naît le 17 août 1887 à Saint Ann’s Bay, chef-lieu de la paroisse de Sainte Anne, une des dix paroisses (régions) de la Jamaïque. De 1910 à 1914 il voyage en Amérique latine et en Europe. Il arrive aux États-Unis en 1916 où il rencontre tous les mouvements visant à émanciper les Afro-américains. En 1917, il fonde l’Association universelle pour l’amélioration de la condition noire (United Negro Improvement Association, UNIA, toujours en activité). Il présente des oeuvres littéraires au Warf Theater à Kingston. Installé à Harlem de 1918 à 1922, Marcus Garvey devient mondialement connu. Il se rallie à la lutte des classes en soutenant Ho Chi Minh, Gandhi, Lénine et Trotsky. Précurseur du panafricanisme, il se fait le chantre de l’union des noirs du monde entier à travers son journal The Negro World et le promoteur du retour des descendants des esclaves noirs vers l’Afrique. Il est combattu par les Afro-américains partisans de l’intégration, tel Du Bois. En 1919, il crée la Black Starline, compagnie maritime censée servir le projet de rapatriement (clin d’œil à la White Star Line, l’armateur du Titanic qui a sombré quelques années plus tôt). Ses bateaux, financés par des actionnaires noirs, […]
San Basilio de Palenque est un village de 3 500 habitants situé à 70 kilomètres au sud de Carthagène, la capitale régionale. San Basilio, fondé par un roi africain nommé Benkos Bioho, est l’un des villages fortifiés appelés palenques, créés au 17è siècle par des esclaves fugitifs. Au terme d’années de guerres contre les Espagnols, ceux-ci leur ont accordé en 1713 la liberté et des terres dans le cadre d’un « traité d’entente cordiale » qui reconnaissait leurs propres modes de gouvernement et d’organisation sociale. Le palenque de San Basileo symbolise la lutte des noirs cimarrons, ces esclaves qui s’enfuirent de chez leurs maîtres pour recouvrer la liberté. San Basilio est le seul palenque qui survécu jusqu’à nos jours, devenant ainsi un espace culturel unique. En 2005, l’Unesco a proclamé le palenque de San Basileo « chef-d’œuvre du Patrimoine Oral et Immatériel de l’Humanité » en 2005. Il a ensuite été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Comme tous les afro-descendants de Colombie, les habitants de San Basileo sont souvent victimes de discrimination et de préjugés qui provoquent un rejet de leurs valeurs culturelles. Outre le langage (créole inspiré de l’espagnol et des langues africaines), le palenque […]
Avant l’arrivée des conquistadors, Cuba était peuplée d’Amérindiens (les Ciboney et les Tainos) qui seront décimés en quelques années par les espagnols arrivés avec Christophe Colomb en 1492. Cuba sert vite de base pour la conquête du continent américain. Ainsi, c’est de Cuba qu’Hernán Cortés organise son expédition vers le Mexique. L’île se tourne vers la production agricole : tabac, café et surtout, canne à sucre, qui prendra son essor grâce aux esclaves africains. La présence des Anglais pendant à peine une année (de 1723 à la signature du traité de Paris mettant fin à la guerre de Sept ans) marqua le développement du commerce avec les colonies nord-américaines et celles des Caraïbes ainsi que la culture de la canne à sucre. En moins d’un an d’occupation, La Havane reçut plus de mille navires établissant un vaste commerce avec les Treize Colonies nord-américaines, et plus de 10 000 esclaves furent importés d’Afrique pour donner un élan à l’industrie sucrière. Après la guerre entre blancs et noirs de Saint-Domingue, qui dure de 1791 à 1803, beaucoup de propriétaires blancs de Saint-Domingue se réfugient à Cuba où ils apportent capitaux et savoir-faire. Au cours de cette période, près de sept cent cinquante […]
Matanzas Matanzas est située au bord d’une vaste baie, à 102 km à l’est de La Havane. Matanzas est appelée la « ville des ponts », dont dix-sept enjambent les trois rivières qui traversent la ville (Rio Yumuri, San Juan, et Canimar). Pour cette raison, elle est aussi nommée « la Venise » de Cuba. Grande ville industrielle, elle est le quatrième port mondial pour l’exportation de sucre de canne. La cathédrale de San Carlos de Borromeo fut édifiée au 18è siècle. C’est une très belle église décorée de fresques sur les murs, les plafonds et la grande coupole. Articles similaires : Cuba 1/7 : Généralités Cuba 2/7 : La Havane Cuba 4/7 : Colon Cuba 5/7 : San Miguel de los Banos Cuba 6/7 : Santa Clara Cuba 7/7 : Varadero
Le port de La Havane était situé à l’entrée du golfe du Mexique, au départ du Gulf Stream, le principal courant océanique suivi par les navigateurs lors des voyages de l’Amérique vers l’Europe. Cet emplacement explique que La Havane soit vite devenu le principal port du Nouveau Monde espagnol. Des fortifications importantes y furent édifiées (châteaux de la Real Fuerza, de San Salvador de la Punta et los Tres Reyes del Morro), ce qui lui valut le nom de « Clé du Nouveau Monde et Rempart des Caraïbes ». Afin de contrer les attaques de pirates contre les convois de navires remplis de trésors (métaux précieux, cuirs, épices, produits agricoles, …) du Nouveau Monde, et retournant vers l’Espagne, les navires se rassemblaient à La Havane en une seule grande flotte, avant de traverser l’océan Atlantique en convoi protégé par l’Armada espagnole. Les bateaux arrivaient entre mai et août et partaient tous ensemble de La Havane avant la fin du mois de septembre. Le traité de Paris, concluant en 1763 la guerre de Sept Ans, rendit Cuba à l’Espagne en échange de la Floride donnée à la Grande-Bretagne. La même année, la forteresse San Carlos de la Cabaña commença à être […]
La ville de Colon, qui compte 100 000 habitants, est une importante station ferroviaire située dans la province de Matanzas. Elle doit son développement à l’industrie de la canne à sucre et à l’activité du port. Articles similaires : Cuba 1/7 : Généralités Cuba 3/7 : Matanzas Cuba 2/7 : La Havane Cuba 5/7 : San Miguel de los Banos Cuba 6/7 : Santa Clara Cuba 7/7 : Varadero
San Miguel de Los Banos A quelques kilomètres de Colon, se trouve San Miguel de Los Banos. Située au pied de la colline de Jacan et surnommée la « Vichy des Amériques », San Miguel de los Baños était une ville thermale dont les eaux médicinales (bicarbonate, sulfide, magnesium, silicate, … ) étaient réputées pour être miraculeuses, et constituer de véritables panacées contre les maladies du foie, des voies digestives et urinaires, le diabète et l’arthrite. Les traitements de boue pouvaient alléger « les douleurs ostéo-musculaires, ostéo-arthritique, les maladies dégénératives et l’arthrite post-traumatique ». San Miguel de Los Banos comptait des pharmacies, cinémas, hôtels (dont le Gran Hotel, qu’on disait modelé sur le casino de Monte-Carlo), restaurants, cafés, une très grande piscine, des promenades à cheval, un terrain de base-ball, une piste d’atterrissage, un bureau de poste, un central téléphonique, et des arrêts d’autocars menant à Matanzas et La Havane. On pouvait, depuis la route, emprunter les marches de l’escalinata del Cristo de Jacan qui menait, à 400 m d’altitude, à son hermitage et son église. De là, la clientèle appréciait les brises rafraîchissantes d’est et du nord-est. Le principal édifice de la ville était le Balneario (bains thermaux), aujourd’hui […]
Santa Clara, située à 300 km au sud-est de La Havane, a été nommée en l’honneur de Claire d’Assise. Le 28 décembre 1958, avec 300 de ses hommes, Che Guevara fit dérailler un train militaire transportant armes et soldats. Les hommes de Batista s’enfuient et quelques jours plus tard, le 2 janvier 1959, Che Guerara puis Fidel Castro pénètrent dans La Havane. C’est à Santa Clara qu’en 1997 les restes, retrouvés en Bolivie, de Che Guevara et de ses compagnons de guérilla ont été solennellement rapatriés dans un mausolée. Ernesto Rafael Guevara de la Serna est né en juin 1928 à Rosario, Argentine. Etudiant en médecine, il entreprend, en octobre 1950, un grand voyage en Amérique Latine (Chili, Pérou, Colombie) et découvre la réalité sociale du continent . qui suscite son désir d’aider le peuple en luttant contre l’injustice sociale et le convainc que seule la révolution armée peut venir à bout des inégalités socioéconomiques. Il cite dans ses notes la phrase de José Marti : « Je veux unir mon destin à celui des pauvres du monde ». En décembre 1951, il repart avec son ami Alberto Granados à travers le continent sud-américain. Il reçoit le titre de Docteur en Médecine […]
Varadero est une station balnéaire située sur la côte nord de Cuba, fréquentée par environ un million de touristes étrangers par an. Elle commença à être fréquentée à la fin du 19è siècle et le milliardaire américain Dupont de Nemours y fait construire un domaine. Bien que Fidel Castro considérât le tourisme comme une activité capitaliste décadente, la crise économique due à l’effondrement de l’URSS le contraignit à admettre son développement. De luxueux hôtels commencèrent à être édifiés et Varadero, ouverte à la population cubaine au lendemain de la révolution, est redevenue une enclave réservée aux touristes étrangers. Articles similaires : Cuba 1/7 : Généralités Cuba 3/7 : Matanzas Cuba 2/7 : La Havane Cuba 4/7 : Colon Cuba 5/7 : San Miguel de los Banos Cuba 6/7 : Santa Clara
Géographie L’Equateur est, avec sa superficie de 270 670 km2, le plus petit pays d’Amérique du Sud après la Guyana (214 970 km2), l’Uruguay (176 220 km2) et le Surinam (163 270 km2). Comptant 15 millions d’habitants, le pays se divise en trois grandes régions géographiques : la Costa (plaine côtière qui longe la cordillère des Andes et s’étend en bordure de l’océan Pacifique sur toute la longueur de pays, avec une largeur variant entre 30 km et 200 km), la Sierra (qui comporte deux chaînes de montagnes parallèles, la cordillière Occidentale et la cordillère Royale, traversant le pays du nord au sud, regroupant 60% de la population équatorienne et jalonnée de plus de 30 volcans dont le plus haut, le Chimborazo, culmine à 6 300m) et l’Oriente (faisant partie du bassin Amazonien, cette région occupe plus de la moitié de la surface du pays mais compte moins de 10% de sa population). L’Equateur comprend également l’archipel des Galapagos. Intégré en 1832 au territoire de l’Equateur et rendu célèbre par les recherches du biologiste britannique Charles Darwin, les Galápagos étirent leurs 15 îles et 40 îlots d’origine volcanique, dans l’océan Pacifique, à 1 000 km des côtes occidentales de l’Equateur. […]
Quito Peuplée de plus de 2 millions d’habitants, située à 2 850 m d’altitude, Quito s’étire tout en longueur dans une vallée entourée de collines verdoyantes et de volcans. Quito a d’abord été habitée par les Incas, qui préférèrent la détruire complètement plutôt que de la livrer aux conquistadors espagnols. Ceux-ci fondèrent Quito officiellement le 6 décembre 1534 et la reconstruisirent avec une certaine splendeur. Quito est divisée en deux quartiers distincts : la partie moderne regroupe de riches demeures ainsi que des centres commerciaux, banques, restaurants, hôtels, … ; le centre colonial abrite le coeur historique de la ville, avec plus de 40 églises, 16 couvents et monastères, 17 parcs et de nombreux musées. La cathédrale de Quito, trapue, basse, blanche, occupe un pan entier d’un côté de la plaza de la Independencia. Sa faible hauteur s’explique en raison des tremblements de terre. Avec sa nef de pierre, la cathédrale abrite des peintures qui appartiennent à l’école quiteña. Dans une des chapelles, on peut voir le mausolée du maréchal Sucre. Au bout de la calle Venezuela, la basílica del Voto, récente et de style néogothique, est la plus haute église d’Équateur. L’église Santo Domingo, avec sa tour blanche carrée […]
La Bota est un quartier marginalisé au nord du centre de Quito, habité en majorité par les afros-équatoriens, ayant émigré des provinces de la Costa (Imbabura, Guayas et Esmeraldas) où ils travaillent dans les exploitations agricoles. Totalement déshérité à ses débuts, le quartier a progressivement été équipé en électricité, eau potable et services de base. Un marché a été construit. Les rues qui étaient en terre ont été partiellement asphaltées. Les services de transport permettent aux habitants de La Bota de se rendre à Quito où ils occupent des emplois de travailleurs domestiques et employés. De nombreuses associations et microentreprises permettent aux initiatives des afrodescendants de voir le jour. Les Afro-Équatoriens sont les descendants des survivants des bateaux négriers qui se sont échoués aux 16e et 17e siècles sur les côtes de l’Équateur et de la Colombie, ou des esclaves travaillant dans les haciendas (exploitations agricoles) et les mines de la Costa et de la Sierra libérés à partir des années 1860. Tandis que les premiers se trouvaient essentiellement dans la province d’Esmeraldas, les seconds étaient dispersés dans tout le pays. Un noir, par son travail et sa résistance, égalait plusieurs indiens, ce qui explique que les espagnols les aient […]
Alausi Sur la route entre Cuenca et Riobamba, Alausi est une bourgade à 2 600 m d’altitude dans un creux du relief, protégée par un cirque de montagnes. Alausi est une étape pour le train touristique qui, au départ de Riobamba, y passe avant d’atteindre le célèbre rocher dénommé Nariz del Diablo (nez du diable). Le train se promène à très petite allure dans la magnifique Cordilière des Andes, offrant des paysages saisissants. Le train « Nariz del diablo » a été construit au tout début du 19ème siècle, la construction de cette voie ferrée ayant été l’une des plus difficiles du monde. Le tronçon initial reliait les villes de Guayaquil, sur la côte, à Quito, capitale culminant à 2800 mètres d’altitude. La vétusté de ce train explique qu’il n’est utilisable que sur un tronçon de 100 km, entre Riombamba et Alausi. La queue pour prendre le train commence à Riobamba à 5h00 du matin. Aussi, une astuce de se rendre à Alausi, où la queue ne comporte plus qu’une dizaine de personnes, et d’y prendre le train. Les deux grands monuments d’Alausi sont la statue de Saint Pierre, construite par l’artiste équatorien Eddie Crespo et qui peut être vue […]
Riobamba Sur la route de Quito à Riobamba, on traverse, à mi-chemin, la petite de ville de Latacunga, qui recèle d’importants marchés. Le monument de la Vierge offre une belle vue sur Latacunga. C’est à Latacunga que l’on entre dans le parc national du Cotopaxi, créé pour protéger le volcan et son cadre naturel unique. Avec ses 5 897 m, le Cotopaxi est le 2e volcan le plus haut d’Équateur, après le Chimborazo, et le volcan en activité le plus haut du monde. Située à 200 km au sud de Quito, Riobamba est située à 2 750 m d’altitude, située sur le vieux chemin impérial des Incas qui reliait naguère Cuzco et Quito. Riobamba est entourée de nombreux volcans à la cime enneigée : Chimborazo (le plus haut du pays, avec 6 310 m), El Altar (5 319 m), Carihuairazo (5 020 m), Tungurahua (5 016 m), Cubillín (4 711 m) et El Sangay (5 230 m). Le Chimborazo (6 310 m) est le mont le plus haut du pays. Il s’agit d’un volcan dont la dernière éruption remonte à 10 000 ans. Son sommet, enneigé toute l’année, est le sommet le plus éloigné du centre de la Terre (car […]
Banos Après avoir traversé Ambato, grande ville établie à 2 500 m, s’étalant sur les collines environnantes, et abritant un petit musée et un marché, on arrive à Banos. Au pied des montagnes, à 1 800 m d’altitude, Baños (« bains » en espagnol) est une station thermale réputée. C’est aussi une importante voie d’accès pour l’Oriente (l’Amazonie). Baños est dominée par de hautes montagnes verdoyantes, où coulent des sources d’eau chaude aux propriétés curatives. Située au pied du volcan Tungurahua, le paysage de Banos est montagneux, mais sa végétation est tropicale et luxuriante en raison de la proximité de l’Amazonie. Cette position intermédiaire entre les Andes et l’Amazonie a valu à Banos le nom de « porte de l’Oriente ». Les eaux chaudes de Banos auraient des vertus miraculeuses. Les piscines, qui proposent des bains de températures différentes, sont situées au pied des montagnes, sous les cascades. La plus fréquentée est la piscine de la Vierge. Elle aurait été ensevelie par une éruption du Tungurahua au 17e siècle, mais elle aurait été restaurée par l’intervention de Notre Dame de l`Eau Sainte. Depuis, les pèlerinages (de malades surtout) se succèdent auprès de Notre Dame de Santa Agua. A l’intérieur de […]
Cuenca fut fondée le 12 avril 1557 sur l’ordre du vice-roi du Pérou, dans le but d’installer une population espagnole croissante. Des artisans venus d’Espagne et d’Italie créèrent des écoles d’architecture, de sculpture et de peinture, qui furent vite réputées dans toute l’Amérique latine et expliquent la présence actuelle de très nombreux musées (Musée Banco Central, Musée de Los Metales, Musée de Las Culturas Aborigenes, Musée Artes Populares, Musée Remigio Crespo Toral, Musée de Arte Moderno, Musée Agustín Landivar, Casa de La Cultura Benjamin Carrión, Musée de Las Conceptas, Instituto Azuayo del Folklore, Musée Arqueológico Universidad Estatal de Cuenca, Musée Colegio Benigno Malo, Musée de La Medicina). La ville devint un évêché en 1785. Cuenca est aujourd’hui la capitale de la province de Azuay et compte une population de 300 000 habitants, ce qui en fait la troisième ville du pays. Elle a trois universités. Le centre de Cuenca a été classé par l’Unesco en 1999 au Patrimoine mondial de l’humanité. Véritable trésor de l’art colonial, le centre de Cuenca témoigne du faste des temps coloniaux, avec ses nombreuses églises et couvents des 17è et 18è siècles, et ses rues aux pavés mal ajustés, bordées de maisons blanches ornées de […]
Ingapirca À 85 km au nord de Cuenca, Ingapirca est le site inca le plus important de l’Équateur, situé à 3 230 m d’altitude, sur les flancs d’une montagne qui surplombe quelques maisons et de vastes terrains consacrés à l’agriculture et à l’élevage. Ouvert aux touristes seulement depuis 1966, Ingapirca fut décrit pour la première fois en 1739 par Charles Marie de La Condamine. Ingapirca (en langue kichwa, Inkapirka, « muraille inca ») est un complexe archéologique situé dans la province de Cañar, en Équateur. Avant de devenir un site Incas, Ingapirca a tout d’abord été un site Canaris. Les Cañaris étaient des Amérindiens vivant dans le Sud de l’Équateur actuel. Auteurs d’une architecture avancée et de croyances religieuses complexes, leur capitale était Tumipampa (ou Tomebamba) qui est devenu l’actuelle Cuenca. Les Cañaris opposèrent une résistance acharnée aux Incas, avant d’être vaincus au début du 16è siècle par Tupac Yupanqui et déportés à Cuzco. Tupac Yupanqui (empereur Inca entre 1471 et 1493) fut un grand général qui, durant le règne de son père Pachacutec, étendit considérablement l’empire inca, en soumettant au nord les Cañares, dominant ainsi l’actuel Équateur, à l’est le royaume des Chimus et toute la côte jusqu’à Lima, […]
Mitad del Mundo La Mitad del Mundo (le milieu du Monde) marque l’emplacement de la ligne équinoxiale tel que calculé par Charles Marie de la Condamine vers le milieu du 18éme siècle. Un petit musée ethnographique, l’Intinan Museum, présente les principaux groupes ethniques de l’Equateur. En 1736, le géodésien français, Charles Marie de La Condamine, arriva au pays lors d’une mission de l’Académie française des sciences, afin d’y mesurer un arc de méridien sur la ligne équatoriale et de déterminer si la terre était parfaitement sphérique ou si elle était aplatie aux pôles. C’est à Quito, «la Mitad del Mundo» (le milieu du monde), que La Condamine situa la ligne équinoxiale qui détermine l’équateur. À cette époque, Quito était une ville de la vice-royauté du Pérou, domaine de la Couronne d’Espagne, gouverné par un vice-roi résidant à Lima. Sur les contreforts de la Cordillère des Andes, jalonnée par les Pichincha, Cotopaxi, Chimborazo, …, on pouvait appuyer la triangulation. De retour en France en février 1745, La Condamine devint le savant le plus célèbre d’Europe. Il travailla sur un projet de mesure universelle et proposa d’adopter la longueur du pendule battant la seconde à l’équateur comme unité de mesure universelle. L’aplatissement […]
Bolivie : Généralités A. Géographie La Bolivie, qui couvre un million de km2, est constituée de trois grands ensembles géographiques : l’Altiplano (plateau d’environ 4 000 m, bordé par une cordillère occidentale et une cordillère orientale qui culmine à 6882 m avec l’Illimani et 6 542 m avec le Sajama), les Yungas (plateaux intermédiaires, où se trouvent les villes de Cochabamba, Sucre et Tarija) et les plaines orientales (au climat tropical, elles appartiennent aux bassins de l’Amazone et du Rio Paraguay). L’Altiplano concentre 70 % de la population, les grandes villes de La Paz, Oruro et Potosi, et les lacs d’altitude Titicaca et Poopo. La population de Bolivie est estimée à 10 000 000 habitants composée de 60% d’amérindiens (les Quechuas et les Aymaras sont les plus nombreux), de 30 % de métis, de 15 % d’Européens, principalement d’origine espagnole, et de 1 % d’Afro-boliviens. Ces derniers sont arrivés d’Afrique au début du 17è siècle, débarqués à Buenos Aires et acheminés dans les mines de Potosi. A l’abolition de l’esclavage (proclamée en 1826), les Afro-boliviens ont choisi de s’installer dans les Yungas (Tocana, Chijchipa, Chicaloma, Villa Remedios, Mururata) au climat moins rigoureux que Potosi. La réforme agraire de 1952 leur […]
La Paz (officiellement, Nuestra Señora de La Paz, ou Chuqiyapu en aymara) est la capitale administrative du pays, Sucre étant la capitale constitutionnelle. Alors que les pouvoirs exécutifs et législatifs sont à La Paz, le pouvoir judiciaire est basé à Sucre. La Paz est située à une altitude de 3 660 m et est entourée de plusieurs glaciers dont Huayna Potosí (6 088 m), le Nevado Illimani (6 000 m) et le Chacaltaya (5 300 m), glacier de 18 000 ans qui a complètement fondu il y a quelques années. La Paz compte un million d’habitants, auxquels il faut ajouter un autre million d’habitants vivant à El Alto et Viacha, deux grosses agglomérations situées sur le plateau surplombant la cuvette où est installée La Paz. La ville de La Paz s’est en effet développée dans la vallée (cañon) de Chuquiago Marka et s’étend sur un dénivelé de plus de 1 000 m entre les quartiers aisés du sud situés à 3 000 m (Florida, la Rinconada, Achumani, ou Aranjuez) et le haut plateau d’El Alto (4 000 m), refuge des classes défavorisées. Vu d’avion, le spectacle des maisons de brique rouge marron grimpant aux parois du cañon et remontant jusqu’au […]
Situé à 150 km de La Paz, le lac Titicaca couvre 8 562 km2 dont 4 772 km2 au Pérou et 3 790 km2 en Bolivie. C’est le plus haut lac du monde (3 812 m) et le plus grand d’Amérique du Sud mais pas le plus étendu (le lac Maracaibo a une superficie de plus de 13 000 km2). Le Lac Titicaca est composé d’un lac majeur et d’un lac mineur, séparés par le détroit de Tiquina qui a une longueur de 900 m. L’origine du Lac Titicaca remonterait à plus de cent millions d’années, date à laquelle une grande quantité d’eau de l’océan Pacifique aurait été isolée en plein milieu de la cordillère des Andes, par les mêmes bouleversements géologiques qui sont à l’origine de la formation de l’Amérique du Sud. Piégées dans cette mer intérieure, énormément d’espèces animales et végétales marines, ont continué leur évolution en dehors de leur berceau originel : l’océan Pacifique. Ceci explique que, dans la région, on trouve énormément de coquillages fossilisés. De plus, les pêcheurs remontent régulièrement des spécimens de la faune marine océanique, comme des hippocampes et diverses espèces d’Allorquestes (hyalella inermis, etc…). Les deux grandes villes riveraines du Lac Titicaca […]
A. Le site de Tiwanaku La civilisation de Tiwanaku (en aymara, ou Tiahuanaco), est une civilisation pré-inca qui a dominé la moitié sud des Andes centrales entre le 5e siècle et le 11e siècle, recouvrant à peu près l’étendue qui sera celle de l’empire Inca. Tiwanaku aurait été un ensemble de cités unies par une croyance religieuse commune. Un des principaux sites archéologiques actuels de la civilisation de Tiwanaku est la Cité du Soleil, lieu de célébration du dieu créateur Kon Tici Viracocha ; elle comporte de nombreux édifices religieux dont le principal est le temple de Kalasasaya, une vaste enceinte fermée. On y voit un amplificateur, en pierre, de la voix humaine. Un autre monument célèbre est la pyramide à sept degrés Akapana, au plan général évoquant la croix des Andes. Chacune des terrasses est ornée de statues monolithiques sur ses bords. Le sommet de la pyramide est occupé par des cases — dont l’usage reste inconnu — disposées autour d’une cour intérieure. Certains interprètent la pyramide comme une représentation des montagnes de la Cordillère des Andes. Pedro Cieza de León, premier Européen à découvrir Tiwanaku, avoue « ni comprendre, ni deviner quels outils ou instruments avaient permis de […]
Coroico est une petite ville d’environ 3 000 habitants, de la région des Yungas, située à 57 km au nord-est de La Paz, à 1 525 m d’altitude, dans un cadre de montagnes et de forêts. Coroico est une petite ville … A. La route de la mort Pour aller de La Pas à Coroico, on emprunte la route des Yungas ou encore route de la Mort (en espagnol : Camino de la Muerte). Longue de 70 km, elle est connue pour son extrême dangerosité. Il s’agit d’une voie tracé à même le flanc de la paroi abrupte d’une montagne des Andes boliviennes. Sur la gauche, un abîme de plus de 1 000 m plonge vers une forêt tropicale dense, annoncée par des bananiers, des fougères géantes, … Sur la droite, des rochers en surplomb, empêchent toute possibilité de s’éloigner du gouffre. Pour aggraver les choses, la poussière (la route n’est pas bitumée) et le brouillard obscurcissent la vue, des éboulements obstruent la route et les chutes d’eau descendant de la montagne recouvre la piste de boue. On estime que 200 à 300 voyageurs se tuent chaque année sur cette route, soit un véhicule toutes les deux semaines. Tout au […]
A. La ville de Cochabamba Cochabamba est la capitale du département de Cochabamba (un des 9 départements du pays) et de la province de Cercado (une des 16 provinces du département). Le département de Cochabamba est situé au centre du pays et est le seul à ne pas toucher un Etat voisin (Située à 250 km (400 km par la route) au sud-est de La Paz, sa population est d’un million d’habitants, ce qui en fait la troisième ville du pays. Fondée au 16è siècle par les espagnols, Cochabamba est donc considérée comme la « capitale quechua » de la Bolivie, l’ethnie Quecua étant par ailleurs le groupe le plus important qui peuplait l’empire Inca qui s’étendait de l’Équateur à l’Argentine. Située à 2 600 mètres, dans les vallées de la cordillère des Andes, Cochabamba fait la transition entre la Bolivie des hauts-plateaux et celle de l’Amazonie. Cochabamba est le siège de l’UNASUR. Le traité constitutif de l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR) a été signé le 23 mai 2008 à Brasilia à l’occasion du Troisième Sommet des chefs d’État. La création de l’UNASUR s’est faite en réaction au projet de la zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) lancé par George […]
A. Le site d’Inkallajta Situées à 150 km de Cochabamba et à 2 950 m d’altitude, les ruines d’Inkallajta (le Machu Pichu Bolivien) sont, après celles de Tihuanaku, le site archéologique le plus important du pays. Ce sont, avec les Îles du Soleil et de la Lune du lac Titicaca, les plus importantes ruines incas de Bolivie. S’étendant sur 70 ha, le site inca d’Inkallajta (qui signifie « ville de l’Inca » en quechua) fut un centre politique, administratif, militaire, religieux et même scientifique (observatoire astronomique), construit par Tupac Inca Yupanqui, le dixième empereur inca, pour protéger l’est de l’empire des incursions des Chiraguanos (Guaranis), indiens de l’Amazonie, et conserver ainsi les vallées fertiles de Cochambamba et de Pocona. Inkallajta fut détruite et pillée par des envahisseurs venus de l’est de la Bolivie, et reconstruite en 1525 par l’empereur Huayna Capac. Inkallajta est situé au centre de l’ancien Collasuyo, une des quatre régions du Tahuantinsuyo, l’empire Inca. Sept murailles concentriques entourent le site. Une longue muraille aurait supporté le toit de ce qui était le plus grand bâtiment couvert des Incas. La construction principale d’Incallajta a pour nom Kallanka. Il s’agit d’une immense salle de rassemblement de 78 m sur […]
Costa Rica 1/7 : Généralités A. Géographie Le Costa Rica est situé en Amérique Centrale, entre la Mer des Caraïbes à l’est et l’Océan Pacifique à l’ouest, le Nicaragua au nord et le Panama au sud. D’une superficie de 50.660 km², le pays est traversé par une chaîne centrale de montagnes réparties en trois cordillères : la cordillère volcanique de Guanacaste, la cordillère volcanique centrale (avec une multitude de volcans dont l’ Irazú à 3 432 m, le Turrialba à 3 340 m, le Barva à 2 906 m et le Poás à 2 708 m) et la cordillère de Talamanca (qui culmine à 3 820 m au Cerro Chirripó). Les trois volcans les plus connus et visités sont l’Irazú ( 3 432 m), le Poás (2 704 m) et l’Arenal (1 663 m). La biodiversité exceptionnelle du Costa Rica est due à son emplacement géographique (entre Amérique du Nord et Amérique du Sud) et aux influences océaniques du Pacifique et de la mer des CaraIbes. La plaine centrale (meseta central) compte la majorité de la population, concentrée dans de grandes villes (San José, Alajuela, Cartago, Heredia, …). La côte caraïbe abrite Puerto Limon, le port le plus important du […]
San José est la capitale et la plus grande ville du Costa Rica. Située à 1 200 m d’altitude, au cœur de la Vallée centrale à 1 200m d’altitude, San José est entourée de montagnes et de volcans. La ville, en majeure partie récente, est organisée suivant le schéma des villes nord-américaines où les rues et les avenues sont numérotées et se croisent à angle droit. Fondée en 1738, San José est devenue capitale du Costa Rica en 1823 à la place de Cartago. La population de San José dépasse deux millions d’habitants, soit le tiers de la population du Costa Rica. La ville possède plusieurs musées : – le Musée de l’Or qui constitue l’un des plus beaux musées de l’or avec ceux de Bogota en Colombie et de Lima au Pérou ; – le Musée de Jade, qui possède la plus grande collection de jade précolombienne du continent américain ; – le Musée National qui présente l’histoire du pays (avec de nombreux objets précolombiens) ainsi qu’une salle dédiée au Président Oscar Arias Sanchez, Prix Nobel de la Paix en 1987. – le Musée des Arts Costariciens. L’édifice le plus imposant de San José est sans aucun doute le […]
Cartago a été, jusqu’en 1823, la capitale du Costa Rica, date à laquelle elle cède ce titre à San José. Peu de temps avant, deux camps s’opposent : celui des républicains, en faveur de l’adhésion du Costa Rica à la Fédération d’Amérique Centrale (composée des États du Guatemala, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua, ainsi que le Chiapas, actuellement incorporé au Mexique) et celui souhaitant que le Costa Rica intègre le premier empire mexicain du général Agustín Cosme Damián de Iturbide y Arámburu, couronné empereur constitutionnel du Mexique, sous le nom d’Agustin Ier, le 21 juillet 1822. Les deux camps s’affrontent le 5 avril 1823, à la bataille d’Ochomogo. Les impérialistes sont vaincus et le Costa Rica se détache définitivement du Mexique. Ayant apporté son soutien à l’adhésion du Costa Rica à l’Empire mexicain, Cartago perd son titre de capitale au profit de San José. Le point focal de Cartago est la Basilique Notre Dame des Anges (Basílica de Nuestra Señora de los Ángeles). La basilique a été construite en 1639 et a été plusieurs fois endommagée par des tremblements de terre (notamment ceux de 1841 et 1910). Elle a été restaurée et constitue aujourd’hui un exemple unique de mélange […]
A. Les volcans du Costa Rica Le Costa Rica compte 116 volcans, répartis sur 3 cordillères (Guanacaste,Tilaran et Centrale). 5 d’entre eux sont actifs (Arenal, Irazu, Poas, Rincon de la Vieja, Turrialba) et 2 endormis (Barva et Orosi). Tous les volcans du pays sont de type andésitique, c’est-à-dire formés par subduction, c’est-à-dire lorsque deux plaques ayant été projetées l’une contre l’autre, la plaque continentale est passée par-dessus la plaque océanique (ou lorsqu’une plaque tectonique océanique subduit ou plonge sous une autre plaque). Les subductions se produisent dans les zones de subduction, là où deux plaques tectoniques convergentes se rencontrent, à l’opposé des dorsales océaniques, zones où les plaques tectoniques se forment. En effet, le fait que la taille de la Terre est constante, la croûte créée au niveau des dorsales océaniques disparaît au niveau des zones de subduction. Les trois volcans les plus connus et visités sont Arenal, Poas et Irazu Le volcan Arenal est le plus actif du Costa Rica, entrant régulièrement en éruption de lave et de cendres. La Fortuna, ville secondaire de 5 000 habitants, est située à 10 km du sommet de l’Arenal. La Fortuna doit son nom au fait qu’en 1968, lors de l’éruption du […]
Situé sur la côte Pacifique du Costa Rica, à 150 km de San José, le parc Manuel Antonio a été classé en 2011 par la Revue Forbes parmi les 12 plus beaux parcs de monde, les autres étant le Kakadu National Park (Australie), le Yosemite National Park (Etats-Unis), le Fuji-Hakone-Izu National Park (Japon), le Grand Canyon National Park (Etats-Unis), le Guilin and Lijiang River National Park (Chine), le Banff National Park (Canada), le Parque Nacional Torres del Paine (Chili), le Swiss National Park (Suisse), le Lake District National Park (Angleterre), le Fiordland National Park (Nouvelle Zélande). D’une superficie de 57 000 ha (dont 2 000 ha terrestres et 55 000 ha maritimes), il a été créé le 15 novembre 1972. Il était originellement habité par la communauté indigène Quepoa, dont les terres ont achetées et mises en culture par la United Fruit Company, puis rachetées en 1974 par l’État. Manuel Antonio présente une grande variété de paysages, allant des plages de l’océan Pacifique à la forêt tropicale. La biodiversité animale du parc est très riche : une centaine d’espèces de mammifères (paresseux, singes hurleurs, iguanes, coatis, petits cervidés, singes capucins à face blanche, singes écureuil, le singe saïmiri, espèce endémique […]
Le parc national de Tortuguero est situé dans la province de Limón, sur la côte Caraïbe. C’est le troisième parc le plus visité du Costa Rica, bien qu’il ne soit accessible que par avion ou bateau. Le parc compte une très grande variété biologique, en raison de l’existence à l’intérieur de la réserve d’une dizaine d’habitats différents, dont la forêt humide, les marais, les plages, et les lagons. Le climat est de type tropical humide, avec une pluviométrie dépassant 6 000 mm par an. Les plages de la côte caribéenne sont le lieu de ponte pour plusieurs espèces de tortues de mer, d’où le nom de Tortugero qui signifie « chasseur de tortues ». 4 des 7 grandes espèces de tortues répertoriées dans le monde viennent pondre sur les plages de Tortuguero (tortues imbriquées, tortues caouannes, tortues vertes, tortues luth, …). Dans les canaux et rivières intérieures du parc vivent des lamantins, caïmans, crocodiles et des lépisostes, (poisson à long nez, considéré comme fossile vivant). Les forêts sont habitées par des jaguars, des paresseux, des lézards et des grenouilles venimeuses et de nombreuses espèces d’oiseaux (Alcedinidae, Ramphastidae, Grand Hérons, paons, perroquets, …). Le parc national de Totugero, terrestre et marin, […]
A. Puerto Limon Situé sur la côte caraïbe du Costa Rica, Puerto Limón ou Limón est le plus important port du pays, et le poumon économique du pays. Le développement portuaire de Puerto Limon, situé à quelques kilomètres du point où Christophe Colomb aborda lors de son quatrième voyage, s’explique par le fait que l’emplacement s’est vite révélé comme un des meilleurs ports de la côte caribéenne. Les exportations agricoles du Costa Rica (banane, café, sucre, ananas, …) sont presque toutes expédiées de Puerto Limon. Depuis 2009, Puerto Limon accueille la Course Transatlantique Nautique Jacques Vabre aussi appelée « La Route du Café « . Considérée comme un des plus grands évènements nautiques mondiaux, la course Jacques Vabre est une course transatlantique en double (équipages de deux marins) qui se déroule tous les 2 ans depuis 1993. Elle est ouverte aux monocoques IMOCA et multicoques Multi50. Le port de départ est Le Havre, en France. Le port d’arrivée a été, de 1993 à 2001, Carthagène (Colombie), puis de 2001 à 2007, Salvador de Bahia (Brésil) et est, depuis 2009, Puerto Limon (Costa Rica). Au sud de Puerto Limon se trouvent quelques-unes des plus belles plages du Costa Rica : Cahuita, […]
I. Généralités A. Géographie La naissance de Panama est due à un évènement géologique surgi il y a près de trois missions d’années et qui a vu l’émergence d’une frange de terre séparant les eaux de la mer des Caraïbes de celles de l’océan Pacifique, et réunissant le continent nord américain à celui de l’Amérique du Sud. La formation de cet isthme permit une importante circulation de flore et de faune entre les deux continents. Plus tard, les peuples arrivés d’Eurasie par le détroit de Behring purent poursuivre leur migration vers le sud. Ce rôle de pont de Panama se poursuivit avec la construction au vingtième siècle du canal interocéanique. Le Panama est composé d’un plateau central compris entre deux chaînes montagneuses qui descendent doucement vers la côte Pacifique et la côte Caraïbe. La chaîne de montagne située à l’ouest est la sierra de Tabasará dont l’altitude moyenne est de 1 525 m, et le point culminant est le Barú (3 475 m), un volcan éteint. La chaîne orientale est la cordillère de San Blas et la serranía del Darién, dont l’altitude moyenne est de 915 m. Entre les deux chaînes, on trouve des collines de 100 à 450 m, […]
Située dans l’isthme de Panama, à l’entrée du canal de Panama, du côté de l’océan Pacifique, la ville de Panama a été fondée le 15 août 1519 par le conquistador Pedro Arias Dávila. Elle devient vite la tête de pont pour l’exploration et la conquête du Pérou puis pour le double flux entre l’Espagne et l’Amérique du Sud (or et argent dans un sens, biens fabriqués en Espagne dans l’autre sens). La prospérité de Panama ne manque pas d’attirer les pirates. C’est ainsi qu’en 1671, Henry Morgan et ses 1 200 hommes pillent et incendient la ville. La ville est alors reconstruite sur une péninsule située 8 km au sud-ouest. A partir de la ruée vers l’or en Californie, la Panama Railroad Company est créée et commence à fonctionner en 1855. Ce trafic augmente significativement la prospérité de la ville pendant cette période. La construction du canal de Panama au début du 19è siècle contribuera à son tour au développement de la ville. L’architecture de Panama est un mélange des styles espagnol, français et italien et américain pour les constructions plus récentes. En 1997, la vielle ville est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. A l’opposé du centre moderne abritant […]
A. Histoire de Bocas del Toro Bocas del Toro est une province du Panama, qui consiste en un archipel composé de 9 îles. La capitale de la province se nomme aussi Bocas del Toro et est située sur l’île de Colon, à 40 km de la frontière avec le Costa Rica. Le nom de « Bocas del Toro » aurait été donné par Christophe Colomb, à la vue du gros rocher, en forme d’un taureau couché, sur l’île Bastimentos, avec en bruit de fond le bruit des vagues mugissant comme un taureau. On dit aussi que le dernier cacique (chef indigène) de la région était connu sous le nom de « Boka Toro ». Lorsque Christophe Colomb arrive à Bocas del Toro le 6 octobre 1502, lors de son quatrième et dernier voyage, il baptise les trois premières îles Isla Colon (île Colomb), Isla Cristóbal (baie Christophe) et Bahía de Almirante (baie de l’amiral). Au 17ème siècle, l’archipel devient un repère de pirates. Les boucaniers y réparent leurs navires , se nourrissant des tortues de mer trouvées sur les plages. Les populations autochtones de Bocas del Toro vont être anéanties par les guerres et les maladies apportées par les colons, […]
Ville d’un demi-million d’habitants, San Juan, la capitale économique et politique de Puerto Rico, est un mélange d’architecture coloniale et d’immeubles modernes, d’un centre historique et de zones hôtelières, commerciales et touristiques. Point stratégique de la mer des Caraïbes, la baie de San Juan s’est couverte du 15e au 19e siècle d’ouvrages défensifs qui présentent un répertoire varié de l’architecture militaire européenne adaptée aux sites portuaires du continent américain. San Juan est vite devenu le plus important avant-poste militaire espagnol des Amériques. L’Espagne, pour défendre l’île des attaques militaires britanniques et néerlandaise construisit les forts San Felipe del Morro et San Cristobal, qui aujourd’hui classés au Patrimoine mondial de l’Humanité. Les principaux éléments des ouvrages défensifs massifs de San Juan sont La Fortaleza, les trois forts de San Felipe del Morro, San Cristóbal et San Juan de la Cruz (El Cañuelo), ainsi qu’une grande partie des remparts de la ville, construits entre le XVIe et le XIXe siècle pour protéger la baie de San Juan. Ils sont inscrits depuis 1983 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. La Fortaleza (fondée au début du XVIe siècle et considérablement remodelée aux siècles suivants) reflète l’évolution de l’architecture militaire à travers son […]
El Yunque est une forêt tropicale à l’est de Porto Rico, l’une des toutes premières réserves des Etats-Unis. El Yunque est même la plus vieille réserve de l’hémisphère Nord, puisqu’elle est protégée depuis 1876. Elle est d’ailleurs classée comme réserve de la biosphère par l’Unesco et est directement administrée par les Etats-Unis. La forêt d’El Yunque doit son nom à une divinité Taino, Yuquiyú signifiant « forêt de nuages ». C’est une forêt tropicale humide d’une superficie de 113 km2, située dans une zone montagneuse culminant à 1 078 m (avec le pic El Yunque). Elle est devenue parc national aux États-Unis en 1903, et représente à ce titre une réserve unique de quelque 240 espèces d’arbres, dont 23 totalement endémiques, et une cinquantaine d’espèces d’orchidées endémiques. Elle abrite également 130 espèces animales certaines uniques, et souvent en danger, comme le perroquet et le boa de Porto Rico, et une dizaine d’espèces de lézards et grenouilles, dont le symbole de l’île, une grenouille arboricole et bruyante Eleutherodactylus coqui localement appelée coquí. C’est une des forêts les plus humides au monde avec des précipitations annuelles de type mousson atteignant facilement 6 m par an soit 380 millions de m3 d’eau. […]
GEOGRAPHIE Avec une surface de 10 000 km2, Porto Rico (ou Puerto Rico) est la plus petite des cinq îles composant les grandes Antilles (les autres étant Cuba, Haïti, la République Dominicaine et la Jamaïque). Son point culminant, le Cerro de Punta, s’élève à 1339 m. La présence d’un relief montagneux descendant rapidement vers la mer) a permis aux cours d’eau de creuser de profondes vallées et à la mer de pénétrer en avant dans les côtes, créant naturellement des ports en eaux profondes. HISTOIRE A. Conquête et colonisation espagnoles Avant l’arrivée des Européens, l’île était peuplée par les Tainos, des Amérindiens arawaks. Ils parlaient une langue arawak, le taino. Ils avaient nommé île Boriken. Les Tainos était au nombre d’environ un million, réunis sous l’autorité d’un seul cacique. Ils seront complètement décimés en quelques années par les conquérants espagnols et leur cortège de violences et de maladies. Porto Rico est découverte par Christophe Colomb le 15 novembre 1493, lors de son deuxième voyage. Il la baptise du nom de San Juan Bautista (Saint-Jean-Baptiste) et en fait une possession espagnole. En 1504, le premier gouverneur espagnol, Juan Ponce de León, se serait écrié en débarquant : « Que puerto rico […]
1. Géographie Antigua-et-Barbuda est un Etat des petites Antilles, composé de deux îles principales : Antigua (280 km2 et 75 000 habitants dont 25 000 vivent dans la capitale Saint John’s) et Barbuda (161 km2 et 1 700 habitants, vivant dans unique localité, Codrington). Une troisième île s’ajoute à l’archipel : Redonda (1,5 km2), île inhabitée et refuge des oiseaux marins. Codrington, fut fondée en 1668 par le gouverneur anglais Christopher Codrington, et servait de « centre de distribution » pour les esclaves noirs, qui étaient ensuite répartis dans les plantations des îles voisines. Les deux îles, Antigua et Barbuda, sont peu montagneuses, le point culminant, Boggy Peak, s’élevant à 402 m. L’île d’Antigua est divisée en 6 communes : Saint-George, Saint-John, Saint-Mary, Saint-Paul, Saint-Peter, Saint-Philip. Les îles de Barbuda et Redonda ont toutes deux le statut de dépendance. Le tourisme, l’agriculture et le pavillon de complaisance représentent l’essentiel des revenus de l’archipel. A Antigua, un des sites les plus visités est English Harbour, principale base navale britannique aux Antilles au 18e siècle, placée sous l’autorité de l’amiral Nelson. Une base nautique y a été installée, abritant parmi les plus beaux yachts croisant dans les Caraïbes. Antigua compte 365 plages, […]
1. Géographie Les îles Vierges britanniques sont un archipel d’une cinquantaine d’îles dans les Antilles, dont seulement 16 sont habitées. Les plus importantes de ces îles sont : Tortola, Virgin Gorda, Anegada, et Jost Van Dyke. Road Town, la capitale et la ville principale, est située sur Tortola. La population des Îles Vierges britanniques est d’environ 25 000 habitants dont la majorité est composée par les afrodescendants. Tortola (tourterelle en espagnol) est la plus étendue des Îles Vierges britanniques. D’une superficie de 56 km², l’île compte 20 000 habitants. Le sud de l’île est montagneux et volcanique. Le point culminant est le Mont Sage (521 m). Road Town, située sur l’île de Tortola, est la capitale des Îles Vierges britanniques. Tortola possède plusieurs sites naturels, comme la forêt tropicale de Sage Mountain, ou les fonds coralliens de Shark’s Bay. Reliée à Tortola par un pont, l’île de Beef Island possède une mangrove où se reproduisent flamants roses, hérons bleus et dendrocygnes des Antilles. Le nombre important de touristes (300 000 visiteurs par an) engendre une pression sur ces écosystèmes, notamment les forêts de palétuviers, que dénoncent les associations environnementales. 2. Histoire Les premiers habitants de Tortola étaient des amérindiens Ciboney. […]
SAINTE LUCIE, PERLE DES PETITES ANTILLES D’une superficie de 620 km2 pour une population de 200 000 habitants, Sainte Lucie a pour capitale Castries. Anglais et Français se sont longtemps disputés l’île qui est devenue définitivement anglaise en 1814 et indépendante en 1979. Une île verte Située au sud de la Martinique et au nord de Saint-Vincent, Sainte-Lucie est une île montagneuse (son sommet atteint 950 m), avec une végétation encore naturelle et très verte, plusieurs jolies plages et baies, quelques cours d’eau, sans oublier un volcan majestueux formé par deux pitons dressés à la verticale au-dessus de la mer, et classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Ces cônes volcaniques en forme de pains de sucre, font partie de la chaîne volcanique du Qualibou, également appelé Soufrière, volcan principal de l’île. Les deux pitons verts, recouverts d’une forêt tropicale luxuriante, ressemblent à deux aiguilles géantes et procurent à Sainte Lucie un paysage immédiatement reconnaissable et une des attractions les plus saisissantes de l’île. Des plages somptueuses Les plages de Sainte Lucie sont somptueuses, jalonnées de palmiers, mais ne sont qu’une introduction à l’immense beauté de l’île. La mer, qui offre toutes les nuances possibles de bleu, offre une abondance d’activités : […]
I. Géographie Le Guyana (« terre d’eaux abondantes » en langue arawak) fait partie du groupe des trois Guyanes (avec la Guyane française et le Suriname) qui s’étirent entre le delta de l’Orénoque et celui de l’Amazone. Avec une superficie de 214 970 km2 et une population de 800 000 habitants, c’est la plus grande et la plus peuplée des trois Guyanes. Le pays est en grande partie recouvert par la forêt tropicale disséquée par les nombreux fleuves, criques et chutes d’eau, notamment les chutes de Kaieteur sur le fleuve de Potaro. Les tepuys (haut plateau à contours très abrupts, fréquent au Vénézuela, Brésil, Colombie et dans les trois Guyane) du Guyana ont été rendus célèbres par le roman d’Arthur Conan Doyle Le Monde perdu, en 1912. Le paysage du Guyana peut être approximativement divisé en trois régions : une étroite plaine marécageuse le long de la côte atlantique, une ceinture de sable blanc à l’intérieur du pays avec la forêt vierge et la plupart des gisements de minerai, et des montagnes et savanes qui recouvrent la plus large partie du pays. Le point le plus élevé est le mont Roraima qui s’élève à 2 772 m. Les principaux fleuves […]
Georgetown est la capitale du Guyana. Elle est située sur la côte atlantique, à l’embouchure du Demerara. Elle compte 250 000 habitants et est la plus grande ville du pays. Fondée au 17è siècle, la capitale de la colonie néerlandaise était d’abord située sur l’île Borselen au milieu du Demerara. En 1781, lors de la conquête de la colonie par l’empire britannique, le lieutenant-colonel Robert Kingston déplace la ville à l’embouchure du Demerara. En 1782, les français s’emparent de la colonie et rebaptise sa capitale « Nouvelle Ville ». Lorsque les Néerlandais reprennent la ville en 1784, ils la renomment Stabroek en l’honneur de Nicolaas Geelvinck de Stabroek, président de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales. Le 29 avril 1821, la ville est renommée Georgetown en l’honneur du roi George III. Georgetown, la capitale du Guyana, est très empreinte de l’architecture coloniale hollandaise et britannique. Située à l’embouchure du fleuve Demerara, elle est protégée de la mer par un mur, avec une série de canaux traversant la ville. Des inondations se produisent parfois, comme en 2005. La ville a été au centre des conflits frontaliers avec le Vénézuela et le Surinam. Georgetown est située à un mètre en-dessous du niveau […]
Chutes de Kaetur Les chutes de Kaeteur, situées dans le Parc National de Kaeteur, sont une immense cascade de 226 m de hauteur et 115 m de large, situées dans le centre du Guyana (à une heure de vol de Georgetown), en pleine jungle, sur le fleuve Potaro. Le grondement des tonnes d’eau et la végétation luxuriante environnante constituent un spectacle impressionnant. « Kaieteur » proviendrait de Kaie, un grand chef (ou Toshao) de la tribu Patamona, qui, pour sauver son peuple attaqué par une tribu guerrière, se serait sacrifié au grand esprit Makonaima en pagayant dans les chutes. Les chutes de Kaetur font partie des chutes les plus puissantes du monde avec un débit de 663 m3 par seconde. Si les chutes de Kaieteur n’atteignent pas la hauteur des plus grandes chutes du monde (les Yosemite Falls en Californie sont hautes de 740 m, et les Angel Falls au Vénézuela de 807 m), elles sont toutefois 4 fois plus hautes que celles du Niagara (à la frontière entre les Etats-Unis et le Canada) et deux fois plus hautes que celles de Victoria (entre la Zambie et le Zimbabwe). La rivière Potaro se jette du haut d’une falaise des Monts […]
1. Géographie La Dominique est montagneuse (son point culminant, le Morne Diablotin, s’élève à 1 447 m) et est parcourue par 365 rivières (une pour chaque jour de l’année, selon la légende populaire) et 30 chutes d’eau. C’est d’ailleurs grâce au relief escarpé de l’île que les Indiens Caraïbes ont échappé à l’extermination. En 1903, la Couronne Britanique a reconnu leur existence légale et leur a concédé un territoire de 1 480 ha, l’Indian Carib Reserve, situé autour de la petite ville de Salybia, au nord-est de l’île. 3 000 indiens y vivent encore. La Dominique compte 70 000 habitants dont le tiers vit à Roseau. L’île dépend du tourisme, de la banane (30 % des emplois) et des services (40 % de emplois). Bien que l’anglais soit la langue officielle, 80 % de la population s’exprime en créole français. 2. Histoire La Dominique (754 km2) a été découverte par Christophe Colomb le 3 novembre 1493, lors de son second voyage. Ce jour étant un dimanche, il décida de nommer cette île « Dies Dominica », le jour du Seigneur. En 1625, lors de la guerre de Trente Ans, l’Espagne cède la Dominique à la France. Au cours du 17e […]
Roseau est la capitale de la Dominique. Peuplée d’environ 20 000 habitants, c’est la plus ancienne et la plus importante ville de l’île. Située sur la côte ouest (mer des Caraïbes), elle est entourée par les fleuves Roseau River et Morne Bruce. La ville a été construite sur l’emplacement de l’ancien village Sairi des indiens Kalinago. Les quartiers de Newtown et Potter’s Ville datent du début du 19e siècle. Le quartier de Goodwill date des années 1950 et celui de Bath Estate des années 1980. Des nouveaux hameaux, faiblement urbanisés, se sont créés autour de la ville comme Stock Farm, Castle Comfort et Wall House, s’ajoutant aux plus anciens, comme Fond Cole et Canefield. Articles similaires : L’église catholique à la dominique Dominique 1/3 : Généralités Dominique 3/3 : Grand Bay
Grand Bay est un village de 2 500 habitants, le plus peuplé de la paroisse de Saint Patrick. Il est situé sur la côte Atlantique, au sud-est de la Dominique. Sur son plein sud, se trouve la Martinique. Grand Bay est entouré par de très belles montagnes comme Bois Den au sud, Palmiste à l’ouest, Morne Plat Pays au nord-ouest, Morne Anglais et Morne Watt au nord, Foundland au nord est et à l’est. Les villages environnants sont Bellevue, Pichelin, Montine, Tete Morne, Grand Coulibrie, Dubique et Stowe. Depuis l’ouragan David en 1979, le village s’est étendu pour inclure Geneva, Highland,Bala Park and Bolom. Grand Bay a été le premier village de la Dominique à avoir, dans les années 1980, sa propre station de radio, appelée « Radio En Ba Mango », Man’I Dangleben, réparateur en électronique et animateur de radio et TV. La population de Grand Bay maintient de façon vivante l’héritage culturel de la Dominique en danse, musique, art, artisanat et poésie. La musique « cadence », le créole et bien d’autres traditions font partie de la vie quotidienne du village. Articles similaires : L’église catholique à la dominique Dominique 1/3 : Généralités Dominique 2/3 : Roseau
CARNAVAL 2014 DE LA GUADELOUPE Grand défilé du mardi gras à Basse Terre, le 4 mars 2014 Le carnaval est sans conteste l’événement le plus populaire de la Guadeloupe. Se déroulant durant trois jours (lundi gras, mardi gras et mercredi des cendres ), il est marqué durant ces nombreuses semaines par des fêtes et des festivités où acteurs, spectateurs et organisateurs de toutes les franges de la société guadeloupéenne se retrouvent. Objet d’une véritable liesse populaire, il est le fruit du travail d’hommes et de femmes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour créer sans interruption, pendant près de deux mois, une fête grandiose des couleurs, des musiques et des chorégraphies, occasionnant ainsi, juste avant Pâques, une explosion de joie de vivre, un feu d’artifice de toutes les énergies, une euphorie rassemblant l’ensemble de la population. Les préparatifs commencent dès le début de l’année, avec la réalisation de fantastiques costumes et la répétition de danses et de musiques. Rivalisant de créativité, les carnavaliers s’improvisent musiciens, chorégraphes, modélistes, couturiers, … créant et confectionnant, des mois à l’avance, les déguisements qui viendront habiller les danseurs. Les costumes, anciens et nouveaux, énumèrent les coutumes allant de pair avec les festivités. Le carnaval constitue un […]
SORTIE A L’ILET CARET LE 27 MARS 2014 Parti de la Marina de Pointe-à-Pitre, le bateau « King Papyrus », après avoir traversé le port et la darse, a emprunté la Rivière Salée avant de mouiller au large de l’îlet Caret. L’îlet Caret est une étendue de sable, plantée de cocotiers et de palmiers, mesurant environ 250 m de long sur 20 m de large, située dans le Grand Cul de Sac Marin, au large de la commune de Sainte Rose en Guadeloupe. Le Grand Cul de Sac Marin est un lagon situé au nord de la Rivière Salée, entre la Grande Terre et la Basse Terre, protégé par une immense (25 km) barrière de corail. Les eaux cristallines du lagon, colorées par tous les tons de bleu (indigo, bleu ciel, bleu marine, bleu nuit, bleu pétrole, bleu roi, majorelle, turquoise, cyan, cobalt, pastel …), sont parsemées de nombreux îlets dont l’îlet Caret. Le Grand Cul de Sac Marin est l’une des plus belles réserves naturelles des Caraïbes et a été désignée par l’UNESCO « Réserve de Biosphère », lui concédant une reconnaissance internationale. Avec plusieurs espèces d’algues, phanérogames, éponges, coraux, gorgones, mollusques, crustacés, poissons, oiseaux, vers, échinodermes, reptiles, mammifères, […]
MUNICIPALES 2014 Les dimanches 23 et 30 mars 2014, se sont déroulées les élections municipales dans les 32 communes de la Guadeloupe. Parmi les tâches d’urbanisme auxquelles devront s’atteler les nouveaux maires figure la mise en œuvre de la nouvelle loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) votée et validée le 19 février 2014 par l’Assemblée Nationale et le 20 février 2014 par le Sénat. Dans ses grandes lignes, la loi ALUR concerne le logement (réguler le marché locatif, en encadrant les loyers et en instaurant une garantie universelle des loyers, lutter contre l’habitat et les copropriétés indignes, renforcer les obligations et la formation des professionnels de l’immobilier) et l’urbanisme (moderniser les règles d’urbanisme afin d’opérer la transition écologique des territoires). Parmi les mesures phares de la loi ALUR, figure le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI), qui transfère la compétence d’urbanisme des communes vers une intercommunalité (communauté de communes, communauté d’agglomération.. Les communautés urbaines et, bientôt les métropoles, sont déjà compétentes en matière de plan local d’urbanisme afin d’assurer un aménagement plus cohérent de l’espace. L’idée est de faire de même avec les 213 communautés d’agglomération et les 2 223 communautés de communes, dont une poignée ont déjà anticipé ce […]
A. Géographie D’une superficie de 1.128 km², la Martinique est composée de trois grandes entités : – au nord, un massif montagneux où culmine la Montagne Pelée avec 1397 m d’altitude. Ce massif abrite une forêt tropicale très dense à la végétation luxuriante et traversée de rivières descendant des montagnes. – au centre, la plaine du Lamentin dans le prolongement de la baie de Fort-de-France. Zone marécageuse, les hommes y ont asséché la mangrove pour y bâtir de grandes zones industrielles abritant aujourd’hui une forte activité économique. – au sud, très découpées, les côtes forment une succession de petites baies appelées « anses » avec des plages de sable blanc. L’intérieur des terres est très accidenté, formé par des petites collines (les mornes). La population martiniquaise est la même que celle de la Guadeloupe, soit un peu plus de 400 000 habitants. Répartie sur 1 128 km², cette population est très dense (356 habitants au km², contre 112 au niveau national). Les principales villes sont : la capitale administrative et économique, Fort-de-France (90 000 habitants), Le Lamentin (40 000 habitants), Le Robert (25 000 habitants) et Schoelcher (25 000 habitants). B. Economie La banane est le premier produit agricole d’exportation […]
Fort-de-France est le chef lieu de la Martinique. C’est un important pôle administratif, militaire, culturel mais aussi économique, commercial et portuaire. Fort-de-France est au cœur d’une conurbation de presque 200 000 habitants, incluant les communes du Lamentin (zones d’activités et aéroport international Aimé Césaire), Schœlcher (université), Saint-Joseph et Case-Pilote. Fort-de-France a changé plusieurs fois de nom : Cul-de-Sac Royal (1635-1672), Fort-Royal (1672-1793), Fort-de-la-République ou République-Ville (1793-1794), Fort-Royal (1794-1807) et enfin Fort-de-France depuis 1807. L’éruption de la Montagne Pelée, en dévastant Saint-Pierre, consacre Fort-de-France comme ville capitale de la Martinique. Alors que les Caraïbes ont privilégié la côte au vent (côte atlantique) et le Sud de l’île pour leurs implantations, les colons français s’installent dès 1635 sur la côte-sous-le-vent (côte caraïbe), sur le site de Saint-Pierre, à l’embouchure de la rivière Roxelane. Cependant, devant se défendre contre les Caraïbes, les Hollandais et les Anglais, les colons préfèrent rapidement le site de Fort-de-France, situé à l’entrée de la plus grande baie de l’île, bien protégé des tempêtes et plus aisé à défendre que Saint-Pierre. Les travaux d’assainissement des marécages commencent et un quadrilatère de 42 hectares, qui constitue le centre de la ville actuelle, est aménagé en damier. En 1674, la puissante […]
Le Jardin de Balata est un des sites les plus visités de Martinique. Sur la Route de la Trace, entre Fort-de-France et le Morne Rouge, aux pieds des Pitons du Carbet, Jean-Philippe Thoze a créé un magnifique jardin paysagé parsemé de plus de 200 espèces de plantes tropicales patiemment collectionné au fil des ans. Commencé en 1982 grâce à la collection de plantes personnelles de JP Thoze, le parc a été ouvert au public le 19 avril 1986. La collection d’essences tropicales du jardin de Balata est extrêmement riche. Une promenade à travers les massifs, bosquets et jardins permet de découvrir environ 200 espèces de plantes tropicales venant du monde entier : azalées, bégonias, orchidées, grenade, chapeaux chinois, avec en particulier, anthuriums, hibiscus, nymphéas exotiques, roses de porcelaine, héliconias, pandanus panaché, dracénas, balisiers, broméliacées, … On peut également voir des arbres remarquables (mahoganie, palmiers, bakoua), des arbres fruitiers (papayers, manguiers, goyaviers), des arbres d’alignement (bambous) et des arbustes (heliconia, rose de porcelaine) La visite du jardin de Balata commence par celle d’une maison créole restaurée et aménagée selon le respect de la tradition créole. La maison est tout en bois avec un toit en pagode. Articles similaires : Martinique […]
La Pagerie Située dans la commune des Trois Îlets, l’ancienne habitation sucrière de la Pagerie est celle où est née Marie-Joséphine Rose Tascher de la Pagerie, première épouse de Napoléon Bonaparte et future impératrice. Au milieu d’un très beau parc se trouvent les ruines des bâtiments de l’habitation, ainsi qu’un petit musée consacré au souvenir de Joséphine. Cette vaste habitation de plus de 500 hectares, anciennement connue sous le nom de « Petite Guinée », comprenait jusqu’à trois cent esclaves pour la production de cacao, de coton et de canne à sucre, avant de péricliter au début du 19ème siècle. Sévèrement endommagé par le cyclone de 1766 qui ravage entre autre la maison principale, puis démembré par ses propriétaires successifs à la mort de Joséphine, le domaine de la Pagerie est racheté en 1944 par Robert-Rose Rosette, futur maire des Trois-Îlets. Passionné d’histoire, celui-ci décide d’établir dans le seul bâtiment encore intact, les cuisines, un petit musée dédié à la mémoire de l’impératrice. Sont rassemblés là, des documents d’époque, des tableaux et quelques meubles du temps de Joséphine, dont son lit d’enfant à colonnes. Hormis ce petit musée et les ruines de quelques bâtiments de production, dont la sucrerie et […]
Sainte-Marie La commune de Sainte-Marie est au cœur de l’industrie sucrière de la Martinique. La production annuelle de canne est d’environ 200 000 tonnes dont près de 90 000 tonnes sont consacrées à la production de sucre, le reste ayant été livré aux distilleries de rhum agricole. C’est Christophe Colomb qui, lors de son second voyage en 1493, introduisit la canne à sucre aux Antilles. Elle remplacera, à partir de 1640, la culture de l’indigo et du tabac. Le moulin à vent est l’élément central de toute habitation puisqu’il permet le broyage de la canne. Selon qu’on emploie la force des bêtes, de l’eau ou du vent pour le mouvoir, il prend le nom de moulin à bœufs, à eau ou à vent. Le plus répandu est le moulin à bêtes. Après avoir écrasé la canne, le jus ou vesou extrait est acheminé vers la sucrerie pour y être cuit et devenir un sirop. La sucrerie est selon sa taille, équipée de 4, 5, 6 ou 7 chaudières servant à la cuisson du sucre : la grande chaudière, la propre, la lessive, le flambeau, le petit flambeau, le sirop, la batterie. Le sirop sortie de la dernière chaudière était mis […]
Le Morne-des-Esses (commune de Sainte Marie) a la particularité d’abriter un haut lieu culturel de la Martinique, à savoir le Centre de Vannerie Caraïbes. Celui-ci permet en effet de redécouvrir tout un pan de l’histoire et de la sagesse des populations qui peuplaient la Martinique avant l’arrivée des européens. Aux environs du 8è siècle après JC, les Petites Antilles voient l’arrivée des guerriers Kalina (vrai homme) venus des côtes de l’Amérique du Sud, lesquelles appartiennent au groupe linguistique Karib regroupant plusieurs centaines d’ethnies résidant au nord-est de l’Amérique du Sud. Ils conquièrent une à une les petites Antilles soumettant les populations locales de langue arawak. Le nom de Caraïbes sera donné par les français au peuple Kalinago A l’arrivée de Christophe Colomb, les Antilles sont donc divisées en deux grands ensembles culturels et socio-politiques : – le complexe socio-culturel Taïno (Arawak), englobant l’archipel des Bahamas et les grandes Antilles, de Cuba à Porto Rico ; – le complexe socio-culturel Kalinago (ou Caraïbe) englobant les petites Antilles, et une partie du littoral, des fleuves et de l’intérieur du sud du Vénézuela et des trois Guyanes. On a donc une aire Kalinago s’étendant entre Caracas, Cayenne et les ïles Vierges (au sud […]
La ville de Saint-Pierre fut la première fondation de Belain d’Esnambuc en 1635. Appelée « Petit Paris des Antilles », Saint-Pierre était, au début du 20è siècle, la capitale économique et culturelle de l’île, jusqu’à sa destruction par l’éruption de la Montagne Pelée, le 8 mai 1902, jeudi de l’Ascension. Les colons enrichis dans le commerce du sucre et le trafic d’esclaves, avaient fait patiemment de Saint Pierre une copie version créole des villes les plus dynamiques de métropole, avec de belles maisons de villes en pierre d’architecture classique, un confort moderne omniprésent (tramway, éclairage public, caniveaux …), un théâtre, copie conforme de celui de Bordeaux, une bourse du commerce, des lycées, une cathédrale majestueuse. Saint-Pierre fut vitrifiée le 8 mai 1902 par des nuées ardentes dévalant du cratère de la Montagne Pelée, faisant 30 000 morts, soit la quasi-totalité de la population. Des quartiers entiers furent rasés. On peut encore voir l’ancien théâtre, l’église du mouillage, le cimetière et les ruines de l’église du Fort, le pont sur la rivière Roxelane ou encore la Maison de Santé ou le cachot de Cyparis. Le Musée Volcanologique fut le premier musée crée en Martinique en 1933 par l’Américain Frank Perret. Il […]
L’île de Saint-Martin a une superficie de 93 km2 partagés, depuis le traité du 13 mars 1648, entre la France (52 km2) et les Pays-Bas (41 km2). 1. Histoire Les populations précolombiennes étaient les Ciboneys, les Saladoïdes, et les Taïnos. Le 11 novembre 1493, l’île de Saint-Martin fût découverte par Christophe Colomb, au cours de son deuxième voyage. Les espagnols se désintéressent de ce bout de terre sans aucune richesse et laissent les français s’y installer. L’île sera successivement gérée par la Compagnie des Îles d’Amérique (créée en 1626) et la compagnie des îles d’Amérique (créée en février 1635). Les quelques français installés sur la partie orientale de l’île, y cultivent du tabac, malgré la présence d’une garnison espagnole au sud-est. L’année 1648 voit le départ des Espagnols et la signature, le 23 mars 1648, du traité de Concordia entre les Français et les Néerlandais. L’île Saint-Martin est alors placée sous le contrôle de la colonie française de l’île Saint-Christophe. De 1672 à 1679, la Guerre de Hollande amène l’occupation anglaise de l’île. La paix de Ryswick de 1697 permet aux français de retourner à Saint-Martin. En 1703, le gouverneur de Saint-Eustache chasse les français de Saint-Martin (guerre de Succession […]
Saint Martin partie néerlandaise Sint-Marteen constitue la partie sud de l’île de Saint-Martin et est séparée de la partie française par une frontière terrestre symbolisée par un mur de pierres sèches construit à partir de 1772. Ce mur bien qu’en très mauvais état est toujours visible. Cette frontière est la seule qu’ait la France avec le Royaume des Pays-Bas. La capitale est Philipsburg où se trouve le parlement et la plupart des administrations et services. Les autres agglomérations sont Simsonbay, Madame Estate, Cul-de-sac, Duch Quarter, Koolbaai, Oyster pond, South Reward, Saint-Peters, Pointe-Blanche, Middle Region, Cay hill, Upper Prince’s Quarter et Lower Prince’s Quarter. L’habitat dispersé se concentre principalement sur les zones basses proches du littoral mais il commence à s’étendre sur les hauteurs des mornes. En 1959, Sint-Marten gagne le statut de territoire des Pays-Bas au sein des Antilles néerlandaises. Après des années de négociation entre les trois États du Royaume (les Pays-Bas, Aruba et la Fédération des Antilles néerlandaises), les électeurs sont amenés en 2006 à voter par référendum sur la poursuite de l’union avec les quatre autres îles de la fédération ou leur séparation. Le 1er juillet 2007, l’État autonome de la Fédération des Antilles néerlandaises commence sa […]
1.Géographie de la République Dominicaine La République dominicaine occupe 64 % (48 730 km2) de l’île d’Hispaniola, les 36 % restant (27 750 km2) étant occupés par Haïti. Le pays comprend aussi quelques îles limitrophes, dont Beata au sud-ouest et Saona au sud-est. Santo Domingo est la capitale du pays et sa plus grande ville (3,5 millions d’habitants). Le pays, divisé en 29 provinces, se répartit entre des côtes (1 500 km de côtes, dont 600 km de plages où déferlent chaque année 4 millions de touristes), des plaines agricoles et des montagnes (concentrées dans la partie occidentale du pays). La châine centrale (Cordillera central) occupe une grande partie du centre du pays, le point culminant étant le Pico Duarte (3 098 m). Pas moins de 14 failles sismiques traversent ll’île d’Hispaniola dont la faille Enriquillo allant d’est (République Dominicaine) en ouest (Haïti). En termes de séismes, la République Dominicaine a jusqu’ici eu plus de chance qu’Haïti. Le dernier grand séisme, dans le nord-est du pays, remonte à 1946, et était accompagné d’un tsunami. Bien que la République Dominicaine soit plus verte qu’Haïti, la forêt dominicaine ne représente plus que 10 % environ de la surface totale du pays contre […]
Catalina Baptisée ainsi par Christophe Colomb, l’Île de Catalina est située dans la mer des Caraïbes, à quelques encablures de la ville de La Romana. Les îles de Catalina, Saona et Catalinita forment un archipel. Inhabitée, elle a une superficie de 10 km2. Elle possède de magnifiques plages de sables blancs et des eaux cristallines, colorées de diverses sortes de bleues et protégées par une imposante barrière de corail. Ses belles plages de sable fin s’étendent sur plus d’un kilomètre et ses eaux calmes sont très appréciées pour la plongée en air libre. L’intérieur de l’île est occupé par une forêt tropicale. Catalina fait partie de ces 600 km de plages de la République Dominicaine, où déferlent chaque année 4 millions de touristes. Articles similaires : République Dominicaine 1/2 Santo Domingo
L’île qui rassemble aujourd’hui Haïti (27 500 km2 avec le Pic La Selie culminant à 2 680 m) et la République Dominicaine 48 750 km2 et le Pic Duarte culminant à 3 098 m) fut découverte le 6 décembre 1492 par Christophe Colomb qui la baptisa Isla Espanola, qui évoluera en Hispaniola. La première implantation permanente à Hispaniola, baptisée Nueva Isabela en hommage à la reine Isabelle de Castille, se fait à l’est de l’île et est détruite en 1502 par un cyclone. Elle sera reconstruite sous le nom de Santo Domingo de Guzman, en hommage cette fois à Saint Dominique. En 1508, Santo Domingo devient le siège de la vice-royauté des Amériques et le centre de la colonisation espagnole. 1. Colonisation Au 17e siècle, des boucaniers français commencent à s’installer sur l’île de la Tortue, située au nord-ouest d’Hispaniola. Ce sont des chasseurs mais aussi des pirates et des corsaires qui s’en prennent aux galions espagnols convoyant vers l’Espagne les richesses extraites de l’Amérique du Sud. Le 31 août 1640, les flibustiers français expulsent leurs rivaux anglais de la Tortue et débarquent sur le nord de l’île d’Hispaniola. Sous l’autorité française, les plantations prospèrent sous le climat tropical de […]
Port-au-Prince Avant l’arrivée de Christophe Colomb, la région de Port-au-Prince était le domaine d’un cacique amérindien, Bohéchio. L’arrivée des espagnols en 1492 provoqua un rapide déclin de la population indigène en raison de la violence des conquistadores et des maladies qu’ils importèrent. L’espagnol Ovando établit un village qu’il baptisa « Santa Maria de la Paz Verdadera » (« Sainte-Marie de la paix vraie ») mais qui fut incendié par les français en 1535 et les anglais en 1592. Abandonnée par les espagnols, la région de Port-au-Prince devint la base des pirates ainsi que des flibustiers venus de l’île de la Tortue. La région s’appela « L’Hôpital » en raison d’un hôpital qui y fut construit. Le traité de Ryswick de 1697 remit la région à la France. En 1707, le gouverneur de la région, le comte François Joseph de Choiseul-Beaupré (1650-1711), poussa les flibustiers à se convertir à l’agriculture. Plusieurs nobles venus de France s’installèrent à leur tour comme propriétaires terriens. En 1770, Port-au-Prince remplaça Le Cap-Français comme capitale de la colonie de Saint-Domingue. En septembre 1793, pendant la Révolution française, la ville fut renommée « Port-Républicain ». Après le retrait des anglais à la suite de l’armistice du 30 mars […]
Saint Marc 1. Origines La ville de Saint Marc est située sur le site d’une ancienne bourgade indienne Taïno, appelée « Amany-i ». La ville a été fondée par les Français en 1716, durant la période coloniale. Des négociants et représentants des grosses maisons de France s’établissent à Saint-Marc, s’adonnant au commerce puis à la traite négrière, génératrice d’énormes profits. Au 18è siècle, St Marc est en pleine expansion. Selon Moreau de Saint-Méry, la paroisse de Saint-Marc comprenait environ 693 habitations dont 16 sucreries, 420 indigoteries, 114 cotonneries et 143 caféteries alors que pour Gonaives les chiffres étaient de 3 sucreries, 135 indigoteries, 15 cotonneries et 50 caféteries. D’autres importants secteurs d’activités s’ajoutaient à la liste des établissements : de nombreuses guildives (distilleries artisanales) et différents types de moulins, les forges, … 90 % de toute la production de l’Artibonite destinée à l’exportation, transitait par le port de Saint-Marc. De même, la quasi-totalité des importations empruntaient la même voie. Parallèlement au commerce et aux affaires, Saint-Marc s’adonnait aux loisirs et la frivolité de la société coloniale, aux dépens de la classe servile. 2. Saint-Marc et la guerre d’indépendance américaine Promu vice-amiral pendant la guerre d’indépendance américaine, le comte Charles-Henri d’Estaing […]
Ile de la Tortue Peuplée de 40 000 habitants, l’île de la Tortue est située au nord-ouest d’Hispaniola. Elle constitue une commune du département du Nord-Ouest, dont le chef-lieu est Port-de-Paix. Nommée du fait de sa forme, Tortuga de mar (« Tortue de Mer ») par Christophe Colomb, l’île était un bastion pour les flibustiers et boucaniers des Caraïbes au 17e siècle et a été le point de départ de la colonisation de Saint-Domingue par la France. D’une superficie de 180 km2, l’île se trouve à une dizaine de kilomètres de Port-de-Paix, dont elle est séparée par le Canal de la Tortue. La façade nord de l’’île de la Tortue est faite de falaises abruptes. La côte sud, appelée « sous le vent », offre des abris naturels pour les navires ainsi que des plages. Tout d’abord habitée par les boucaniers et flibustiers, l’île de la Tortue est vite désertée au profit de la partie occidentale d’Hispaniola qui devient française par le traité de Ryswick en 1697. L’île de la Tortue continue cependant d’être réputée pour son climat sain. C’est là que le Général Leclerc, malade, viendra décéder en 1802. En septembre 2004, l’ouragan Jeanne a causé des dégâts importants […]
Port-de-Paix Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1492, Christophe Colomb jette l’ancre au Môle Saint Nicolas, explore la région et la baptise « Vallée des délices » (Val Paraiso). Au milieu du 17è siècle, sous l’impulsion de Bertrand d’Ogeron de la Bouëre, gouverneur de l’île de la Tortue, les boucaniers et les flibustiers de l’île de la Tortue s’installent à Port-de-Paix comme agriculteurs. Ils sont rejoints par des engagés venus de France dans le cadre d’un contrat de 36 mois. En 1685, Pierre-Paul Tarin de Cussy, gouverneur de Saint-Domingue, s’installe à Port-de-Paix et en fait la capitale de l’île. En juillet 1695, les Anglais attaquent et pillent Port-de-Paix, en réponse à l’attaque de la Jamaïque par Jean-Baptiste du Casse en 1694. Durant la guerre civile opposant Toussaint à André Rigaud, une partie des habitants de la ville décide de se rallier à ce dernier. Les insurgés sous la conduite d’un mulâtre nommé Lucien Golard assiégèrent la ville. Maurepas, un allié de Toussaint, menaça de la réduire en cendres si les hommes de Golard étaient accueillis. Se voyant dans une position délicate les partisans de Rigaud demandèrent aux insurgés de lever le siège. Le 25 Juillet 1794, Toussaint entre dans Port-de-Paix. […]
La civilisation égyptienne occupe une place particulière dans l’histoire de l’humanité tant en raison de son exceptionnelle longueur (4 000 ans allant du 4è millénaire avant JC au 4è siècle après JC), que de la cohérence de sa cosmogonie religieuse et de la stabilité de son institution politique (le régime pharaonique ne sera jamais remis en cause, pas même par les invasions). Véritable épine dorsale du pays, le Nil a rythmé la vie quotidienne des égyptiens et façonné leur civilisation. En effet, la quasi-totalité de la population vivait (et continue de vivre) le long de la vallée du Nil qui représente 6 % du territoire, les 94 % restant étant désertiques. L’Egypte ancienne vivait sous la double loi du Nil et du pharaon, le premier apportant l’abondance grâce à ses crues, le second la gérant. Pharaon était roi du nord et surtout du sud, le Sud des origines, le Sud d’où provenaient les inondations qui déferlaient sur le pays à partir de juillet. Avant 3 100 avant JC, l’Egypte est divisée en deux grands royaumes : le royaume du nord dont les insignes sont le papyrus, le cobra et la couronne rouge, et le royaume du sud dont les insignes […]
Abydos, nom donné par les Grecs à This, était le centre du culte d’Osiris, dieu des morts. C’était ici en effet qu’était conservée la tête du Dieu, c’est-à-dire sa relique la plus importante. Abydos était la ville la plus sacrée du temps des pharaons. Abydos était également connue pour avoir été la nécropole des pharaons des 1ère et 2ème dynasties et même de souverains antérieurs à ces dynasties et pour lesquels a été créée la « dynastie O ». Abydos peut donc être considéré comme le berceau de la civilisation pharaonique. Il faut également observer qu’Abydos se trouve quasiment à mi-chemin entre le Sud et le Nord de l’Egypte, entre la Nubie et le Delta. Tous les Egyptiens espéraient faire de leur vivant le pèlerinage à Abydos ou y être enterrés. C’était la Cité Sainte où tous rêvaient d’avoir une chapelle funéraire ou au moins une stèle commémorative. Dans de nombreux tombeaux, les peintures montrent le défunt faisant le voyage posthume à Abydos. Selon la tradition, la tête d’Osiris, après son assassinat par son frère Seth, aurait été inhumée à Abydos. Abydos était une grande ville, avec de nombreux cimetières et temples, dont le grand temple d’Osiris. Plusieurs temples sont […]
Dendera, à 60 km au nord de Louxor, était le centre du culte de la déesse Hathor. Enfoui dans le sable jusqu’au 19è siècle, le vaste temple d’Hathor a été remarquablement conservé. Chaque année, on menait la statue d’Hathor à Edfou pour l’unir avec Horus. Le jour de l’an, on montait la statue d’Hathor sur le toit du temple de Dendera pour être revivifiée. Le temple d’Hathor a été bâti à l’époque gréco-romaine mais est d’inspiration pharaonique avec les quatre parties classiques : pylône, cour à ciel ouvert, salle hypostyle, sanctuaire, ce dernier étant entouré d’un dédale de réserves, chapelles et cryptes. a.Pylône La façade en forme de pylône comporte des scènes montrant les empereurs Tibère et Claude faisant des offrandes à Hathor et Horus. b.Salle hypostyle La salle hypostyle comporte 24 colonnes dont le chapiteau de chacune est une tête d’Hathor avec des oreilles de vache. Le plafond est décoré de figures célestes dominés par la déesse Nout, créatrice du soleil. On voit aussi le dieu-soleil Rê menant sa barque sacrée à travers le ciel. c.Sanctuaire Le visiteur peut entrer dans les onze chapelles desservies par neuf portes (nombre de la gestation) qui ceinturent le saint des saints, dans […]
Dédié à la triade thébaine Amon, Mout et Khonsou, le temple de Louxor a été construit par Amenophis III (18è dynastie), agrandi par Ramses II (19è dynastie) et modifié par d’autres souverains dont Alexandre le Grand. Louxor avait cinq noms : capitale du Dieu Amon ; Thèbes ; ville aux cent portes ; terre sainte, où le les rois venaient construire une chapelle commémorant leur nom ; Temple de Amon-Ra, Amon étant le dieu invisible et Ra le dieu soleil. A leur arrivée en 641, les arabes ont appelé la ville « El Karr », le palais, ce qui a donné Louxor. Le temple de Louxor était une annexe du temple de Karnak et y était relié par une allée de sphinx, statues à tête humaine et à corps de lion, qui symbolisaient l’alliance de l’esprit humain à la force animale. Louxor est, avec Abydos, Karnak, Ramesseum et Abou Simbel, un des nombreux temples où la bataille de Kadesh a été relatée, en faisant le fait militaire égyptien le mieux documenté. En 1881, l’archéologue Gaston Maspéro découvre le temple englouti par les sables et le limon qui l’ont remarquablement conservé. a.Pylône Un gigantesque pylône est décoré de scènes de la […]
La construction de Karnak va de la 9è dynastie (2160-2055 avt JC) à la période romaine (- 30 à + 395) et on pourrait presque écrire l’histoire de l’Egypte à partir de celle de Karnak. Le temple de Karnak impressionne par son immensité. Il s’étend en effet sur 40 ha répartis entre trois aires closes et bien distinctes, qui sont les sanctuaires d’Amon (30 ha), Montou (2,5 ha) et Mout (9,5 ha). La construction du temple s’est étalée sur vingt siècles avant et après JC. Sous la 19è dynastie, 80 000 hommes y travaillaient comme ouvriers, gardes, prêtres et serviteurs. Le sanctuaire le plus important était celui d’Amon et était constitué de la façon suivante. a.Allée de sphinx Une allée de sphinx criocéphales (tête de bélier) de 3 km reliait le temple de Karnak à celui de Louxor, qui était une annexe de Karnak. Ce type de sphinx symbolisait le dieu Amon (identifié par le bélier) protégeant le pharaon reproduit entre les pattes antérieures de l’animal. Les sphinx possèdent plus souvent un corps de lion et une tête d’homme. Ils bordent le dromos qui conduit au temple d’Amon comme une haie d’honneur, aux vertus protectrices. b.Pylône Le pylône principal avait […]
Mennon Les deux statues géantes (18 m de haut), aujourd’hui sans visage, représentent le pharaon Aménophis III assis avec les mains posées sur les cuisses, signe de la bonté du roi. Les deux statues, qui sont en quartzite rouge, étaient situées devant le temple funéraire du pharaon, détruit pour fournir des matériaux de construction ainsi que par les crues du Nil. Les statues ont été endommagées par un séisme en 27 avant JC et se sont mises à « chanter » (sans doute un bruit lié au passage du vent dans des fissures dues aux dommages physiques). Les statues ont été restaurées par l’empereur romain Septime Sévère en 199 et ont depuis cessé de « chanter ». De chaque côté des jambes de pharaon, sont figurées sa mère, Moutemouia, et son épouse, Tiyi. Sur chacun des côtés du trône figure le Sema-Taouy (deux « Nil » nouant le papyrus et le lotus, symbole de l’union de la Haute-Égypte et de la Basse-Égypte Articles similaires : Egypte 1/14 : Généralités Egypte 2/14 : Abydos Egypte 3/14 : Dendera Egypte 5/14 : Karnak Egypte 8/14 : Vallée des artisans Egypte 9/14 : Deir el Bahari Egypte 11/14 : Edfu Egypte 12/14 : […]
Madinit Habu est le temple funéraire de Ramsès III, deuxième roi de la XXè dynastie. Avec le Ramesseum, temple funéraire construit en témoignage de la gloire éternelle de Ramsès II, Madinit Habu est un des plus grands temples funéraires de la rive ouest du Nil à Thèbes. Le temple de Madinit Habu comporte les quatre parties classiques du temple égyptien : pylône et cour à ciel ouvert (il y en a deux), salle hypostyle, et sanctuaire. Dans la première cour à ciel ouvert, les nombreuses campagnes militaires de Ramsès III sont gravées en détail sur les colonnes et les murs, et en particulier les batailles menées contre les peuples de la mer. On voit Ramsès III massacrant ses ennemis, devant Amon-Ra ou devant Horus. On voit également Ramsès III chassant des taureaux. On vit également des scènes de luttes à bras nus, évoquant un sport martial (judo). Dans la deuxième cour, les bas-reliefs colorés qui décrivent les fêtes religieuses ont été bien conservés grâce aux premiers chrétiens qui avaient transformés le lieu en église et avaient recouvert de plâtres ces images qu’ils considéraient comme païennes. On peut voir deux grandes statues de Sekmet, déesse-lionne de la guerre et épouse de […]
Deir el-Medineh est le village où vivaient les artisans, fonctionnaires et ouvriers qui travaillaient à la construction des tombes royales de Thèbes. La communauté comprenait 120 travailleurs et leurs familles, soit plus de 1 200 personnes. Chaque famille vivait dans une maison en brique crue de 2 ou 3 pièces. Les ouvriers n’avaient pas le droit de retourner sur la rive Est car personne ne devait connaître l’existence et encore moins l’emplacement des tombes royales. Plusieurs équipes, d’une trentaine de personnes chacune, travaillaient à la construction de la tombe royale. Une première équipe creusait la tombe ; une deuxième équipe la polissait ; une troisième équipe effectuait les dessins et les peintures. Les ouvriers travaillaient 8 jours d’affilée suivis de 2 jours de repos et étaient logés et nourris gratuitement. Ils étaient terrassiers, tailleurs de pierre, maçons, sculpteurs, Peintres, … Les ouvriers pouvaient creuser leur tombe personnelle. C’est le cas de Sennedjem, fonctionnaire de la 19è dynastie, dont le tombeau est un des plus beaux de la vallée des artisans. On voit sur les murs Sennedjem et son épouse faisant des offrandes à différents dieux (Anubis, Dieu de la momification et gardien des tombes, Hathor, Isis, …) et faisant des […]
Temple funéraire d’Hatchepsout Amenhotep I (18è dynastie, 1526-1504) ayant perdu son fis Amenemhat, c’est le descendant d’une branche collatérale qui lui succède : Thoutmosis I qui confirme sa légitimité en épousant Ahmès, la sœur d’Amenhotep I. De ce mariage naît Hatchepsout et un garçon, Aménémès, qui ne règnera pas. Hatchepsout épousera son demi-frère, que son père a eu avec une concubine. Ce demi-frère montera sur le trône sous le nom de Thoutmosis II. Thoutmosis II meurt, probablement de maladie, en 1479, après seulement quatorze ans de règne. Son fils, le futur Thoutmosis III, qu’il a eu avec une concubine, est trop jeune pour assumer le pouvoir. C’est donc Hatchepsout, épouse de Thoutmosis II, belle-mère de Thoutmosis III, qui exerce la régence au nom de son neveu, le futur Thoutmosis III, qui dut attendre vingt-deux ans pour gouverner. Hatchepsout se fait couronner roi sous le nom de Maatkaré (« Maât est le ka de Rê ») et Khenemet-Imen-Hatchepesout (« Celle qu’embrasse Amon, la première des femmes »). [print_gllr id=1600] Elle se fait construire un temple funéraire à Deir el-Bahari. Conçu par Senmout, architecte de la reine, le temple funéraire de la reine Hatchepsout est adossé à la montagne de Deir el […]
1.KOM OMBO a.Schéma Le style gréco-romain du temple de Kom Ombo se reconnaît à deux signes : les murs entre colonnements et le sommet des colonnes à chapiteaux non en forme de papyrus. Sa construction a débuté sous Ptolémée VI Philométor (2è siècle avt JC) et s’est achevée sous Ptolémée XII Néos Dionysos (1er siècle avt JC). Parfaitement symétrique, le temple de Kom Ombo comprend deux entrées (chacune surmontée d’un disque solaire), deux salles hypostyles et deux sanctuaires. Ceci s’explique par le fait qu’il est consacré à deux divinités : Haroéris et Sobeck. La partie de gauche est consacrée au dieu épervier Haroéris (Horus le grand), ennième personnification du Soleil-Horus, dieu solaire guerrier, exterminateur des ennemis d’Osiris. Avec ses ailes, Haroeris protège des génies maléfiques et de tout mal. La partie de droite est consacrée au dieu crocodile Sobeck, dieu primordial à qui est attribuée la création du monde et dieu de la fertilité. Une suite de salles et vestibules traverse les sanctuaires d’Haroéris et de Sobek. Le temple de Kom Ombo est entouré de nombreux petits temples et chapelles : au sud du temple, la chapelle d’Hathor abrite quelques momies de crocodiles provenant d’une nécropole de crocodiles voisine et […]
Edfu, situé à mi-chemin entre Louxor et Assouan, à 130 km de l’un et l’autre, était à la fois le deuxième none de la Haute Egypte et un site sacré pour les Egyptiens. C’est en effet à Edfu que le dieu faucon Horus a mené une bataille féroce contre son oncle Seth, cruel assassin d’Osiris, père d’Horus. Dédié à Horus, le temple d’Edfu est le temple égyptien le plus vaste, le plus complet et le mieux conservé, grâce au fait que jusqu’en 1815, il était ensablé jusqu’aux chapiteaux. C’est Mariette qui a fait désensabler le temple, après avoir fait raser les maisons qui s’étaient construites au-dessus du tertre de sable. Trois types de temple existaient : le temple divin, construit en l’honneur d’une divinité (Karnak, Edfu, Philae) ; le temple funéraire, édifié en l’honneur du roi (temple de Madinit Abou, construit par Ramsès III) ; le temple royal où le roi va se diviniser (construit par Ramsès II, à Abou Simbel, à 488 km au sud de Louxor). La construction du temple d’Edfu commence en – 257 avt JC sous Ptolémée III Evergète et se poursuit jusqu’en – 60 avt JC, sous Ptolémée XII Néos Dionysos. Il comprend les quatre […]
Le temple de Philae est l’un des trois temples ptolémaïques les mieux conservés avec ceux d’Edfou et de Dendera. Les îles de Philae, de Biga et d’Agilkia étaient les trois îles sacrées sises à l’extrémité sud de la première cataracte. Philae était le domaine de la déesse Isis et Biga était le lieu où Osiris dormait de son sommeil éternel et où aucun être humain ne pouvait avoir accès. Agilkia est l’îlot où a été reproduite fidèlement la topographie de Philae avant d’y transférer, de 1972 à 1980, les temples de Philae, menacés par les eaux du premier barrage construit par les britanniques en 1894, puis du deuxième barrage, construit par Nasser. Philae était le centre du culte d’Isis et le lieu d’un grand pèlerinage à la déesse Isis, épouse d’Osiris, mère d’Horus et belle-mère d’Hathor. Isis était chérie et vénérée par le peuple car elle était celle qui, par la force de son amour, avait réuni les membres épars du corps de son époux Osiris, tué par son frère Seth, l’avait ressuscité afin qu’il puisse la féconder et mettre au monde le jeune dieu Horus. La théologie osirienne se retrouve un peu partout en Egypte et en particulier dans […]
A Abou Simbel, Ramsès II (1279-1213), troisième souverain de la 19è dynastie, fera construire entre l’an 24 et l’an 31 de son règne, un grand temple dédié au roi associé à Amon-Rê, Ptah et Horakhy, et un deuxième temple, plus petit, dédiée à la reine Nefertari, associée à Hathor. Taillé à même la falaise, ces deux temples forment un ensemble grandiose. Il ne s’agissait pas réellement d’une divinisation du roi, mais de son adoration en tant qu’hypostase divine : le culte ne d’adressait pas au roi, mais à la manifestation de la divinité qu’il représentait. Afin de protéger les deux temples qui auraient été submergés par les eaux du barrage et définitivement détruits, ils ont été découpés en 1 042 blocs pesant jusqu’à trente tonnes et transportés 64 m plus haut et 200 m plus à l’ouest. Quatre ans et demi plus tard, le 22 septembre 1968, les « nouveaux » temples d’Abou Simbel étaient inaugurés. Trois mois plus tard, les eaux envahissaient l’ancien site. L’emplacement du temple a été choisi pour sa proximité des mines d’or et à la frontière avec les Kouchites du sud. Le deuxième temple, consacré à Nefertari, comprend six statues : quatre de Ramsès et […]